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L'échec de mon végétalisme : mes solutions et conseils (valables pour un autre projet)

Dernière mise à jour : 15 sept. 2019

Bonjour à tous,

Aujourd’hui l’article ne semble pas concerner la plupart d’entre vous puisque je vais parler en grande majorité de mon échec vis-à-vis du végétalisme et des solutions que j’ai mises en place ainsi que quelques conseils. Je vous arrête tout de suite, cet article est valable pour tout le monde, pourquoi ? Parce que j’ai fait en sorte, dans mon brouillon mental, que les solutions et conseils présentés ci-dessous soient applicables à d’autres projets aussi conséquents qu’un changement drastique de culture alimentaire. Donc on va parler principalement de gestion du temps, et de préparation préalable. En soi, je pourrais faire exactement le même article avec comme exemple l’écriture de mon roman, même si je ne rencontre pas tout à fait les mêmes problèmes.


C’est tout bête mais les trois principales causes de mon échec au végétalisme étaient (et sont pour n’importe quel projet d’envergure) : une mauvaise gestion du temps ; une préparation/mise en place faible ; un pourquoi trop général. Aujourd’hui j’arrive à ne plus manger ni viande ni produit laitier ou autre produit issue de l’animal chez moi, dehors et chez mes parents je suis principalement végétarienne même si parfois c’est plus difficile. Donc c’est que bien sûr j’ai trouvé des solutions, je vais vous présenter tout ça brièvement pour ensuite rentrer dans les conseils.


En août 2018 j’ai souhaité devenir végétarienne voire végétalienne. Un ami l’étant, je me suis beaucoup informée auprès de lui et même un peu sur internet et en fait, ça paraissait simple. Le seul détail que je souhaitais c’était d’acheter le moins de produit pré-préparer et de cuisiner moi-même. Ma première erreur fût donc d’avoir attendu la rentrée pour mettre ça en place, sans aucune connaissance, sans aucun atout en cuisine, n’ayant jamais apprit tout simplement. En tout cas pas ce type de cuisine, je savais tout juste faire des galettes que j’appelle « steak de lentilles » et les falafels. Mon manque d’organisation faisait aussi que je mangeais à la cafétéria trop souvent, des aliments peu recommandables en plus. J’ai rapidement commencé à manger trop régulièrement au fast-food (bon maintenant mon resto kebab fait des trucs végétariens bien plus complet et j’ai un resto qui a une formule végétarienne donc c’est déjà très bien, y a mieux mais c’est bien). Cette année de L1 a été un bon exemple pour moi de « tout ce qu’il ne faut pas faire en L2 », bon j’ai plus ou moins bien démarré. Même si le « kebab végétarien » est revenu un peu trop souvent à mon goût juste parce que je finissais à 20h. Mais encore une fois ce n’est qu’une question d’organisation et de préparation. Pour ce faire j’ai juste appris d’autres recettes, fait des salades pour le midi, prévu à l’avance des repas pour le soir (plus ou moins).


J’avais dit que la partie végétalisme allait être courte. Donc maintenant que j’ai mis la lumière sur les grandes causes de mon échec, et les quelques solutions apportées, je vais exposer les conseils généraux que j’en ai retenu pour un projet quelconque.


Premièrement, je recommande à tous et pour n’importe quel projet de bien définir un pourquoi. Dans mon cas le déclic du végétalisme était notamment lié à mes animaux de compagnie, je me suis simplement demandé si en mangeant de la viande je ne privilégiais pas des vies (celles de mes animaux) par rapport à d’autres (celles des animaux souffrants qui finissent dans mon assiette) donc j’ai juste eu le déclic de me dire que je privilégierai toutes ces vies animales. Ce n’est qu’un choix, mais c’est parfait pour appuyer mon propos : ce n’est pas un pourquoi suffisant. Pourquoi les animaux ? Pourquoi pas les plantes ? Pourquoi je ne dis pas à tout le monde de le faire ? (Oui parce que n’y voyez pas là une promotion de ce mode alimentaire, je ferais la promotion du végétalisme quand je serais parfaite (jamais)). Dans un autre projet, si vous voulez vous réorienter scolairement ou même professionnellement, établir un pourquoi solide vous fera adopter la meilleure stratégie.


Mais pour avoir une bonne stratégie il faut déjà commencer pas se préparer à l’avance. Dans son livre La méthode Bullet Journal, Ryder Carroll présente trois personnes ayant voulu tout plaquer pour devenir professeur de yoga, sur les trois la seule ayant réussit avait mit en place une stratégie simple : elle a maintenu son poste dans son travail de bureau mais en parallèle et pendant ses voyages elle se formait et essayait de trouver le milieu parfait où exercer sa nouvelle profession. C’est ce que je n’ai évidemment pas fait pour le végétalisme, parce que oui pourquoi pas, quitte à changer autant le faire radicalement et sans réfléchir. Mais ma condition principale était « le moins de produit préparer possible », oui mais tu ne sais pas cuisiner Estelle. L’abandon et l’échec étaient évidents. Donc, appliqué à mon exemple ça serait d’apprendre à cuisiner végétalien en parallèle d’un mode de consommation plutôt omnivore/végétarien, globalement, et là je m’adresse à ceux qui sont concernés, je recommanderais de placer un jour végétalien par semaine et puis au fil des semaines passer à deux jours puis trois, etc. jusqu’à toute la semaine. Dans un projet tout autre, si vous voulez apprendre quelque chose ou changer un aspect de votre vie le mieux est toujours de faire des tests en parallèle, si je reprends l’exemple de la réorientation, si vous êtes à la fac par exemple, assistez en auditeur libre aux cours de la filière où vous voulez entrer et allez vers les étudiants de la filière pour commencer à rattraper les cours avant même d’entamer les démarches administratives. Personnellement ça ne m’est pas arrivé mais ça me parait assez évident, et dans un contexte un peu différent j’ai dû le faire pour la double-licence, j’ai commencé à assister aux cours de philosophie avant même d’être officiellement en double-licence. Je suis grande adepte du « commence ton projet dans la semaine où tu as eu l’idée » parce que pour moi les premières étapes se font en parallèle, en plus du reste. Sinon c’est voué à l’échec. Autre exemple, toujours en L1, je voulais me lever à 6h tous les matins pour mettre en place une routine, 7h maximum pour ne pas être en retard. Si vous me suivez depuis quelques temps déjà vous savez que ce mode de vie je ne l’ai que depuis 1mois ou deux. Avec toujours quelques échecs parce que le faire pendant les vacances est toujours différent que de le faire pendant la période scolaire mais le fait est que ça se met en place tranquillement, il faut juste être ferme sur ce qu’on souhaite faire et donc pour ça il faut un pourquoi solide et avoir préparer le terrain à l’avance (commencer pendant les vacances et pas en période de partiel, commencer en parallèle de notre situation de base (dans la mesure du possible), …).


Le dernier conseil est lié à l’organisation (je suis si prévisible). Parce que c’est bien joli de savoir pourquoi et comment le faire mais je suis en double-licence, mon emploi du temps ne paraît compatible avec un mode alimentaire végétalien. Donc, comment je fais pour manger et dormir avec un emploi du temps pareil. Justement l’emploi du temps, je l’ai refait, en ajoutant des pauses obligatoires et des temps de repas allant de 30min à 1h sachant que mon repas de midi est prêt le matin et que je l’emporte en cours avec moi pour le manger sur place, comme je mange assez peu et assez vite en journée ça me permet un peu de temps pour travailler. Mais pour ce qui est du soir, soit j’ai déjà tout de pré-fait (hors galettes toute faite achetée au magasin bio de temps en temps, je fais aussi des plats rapides, et j’ai des trucs que je peux facilement congeler, je ne mange pas beaucoup en semaine en réalité donc j’essaye au maximum de faire des grosses quantités de tout ce qui est congelable et j’ai une réserve de certains aliments (haricots verts ou épinard en conserve, pâtes, pois chiches, lentilles du Berry, lentilles corail, …) . Pour moi c’est plus ou moins évident à faire, vous prenez votre emploi du temps, donc par semaine si nécessaire, par mois, par semestre… en fonction de votre activité, vous bloquez tout ce qui est période de travail. Et vous mettez en valeur les moments de pause que vous avez, et dans ces moments de pauses prenez au minimum l’équivalent de deux heures pour votre projet. Si deux heures n’est pas faisable, sachez que 10min par jours suffisent largement.


Je pense que j’ai fais le tour, quand je fais la rétrospective de l’année dernière je constate que ces trois aspects de la mise en place d’un projet sont les plus évident pour moi maintenant mais à l’époque c’était les trois dimensions que je négligeais totalement. Voilà pourquoi je recommande de faire des bilans réguliers, vous évoluez et grandissez constamment, peu importe votre âge et votre expérience. On grandit tous et on mûrit au fil des jours et je pense qu’en trois ou six mois on peut déjà avoir un assez gros recul sur notre vie et constater que des choses ne nous satisfont pas et d’autres nous enthousiasment fortement (et c’est celle-là qu’il faut valoriser !). Ces bilans permettent juste de clarifier ce que vous voulez pour vous, vous êtes le seul qui puisse le savoir.


Sur ce, je vous souhaite de belles découvertes.

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