top of page
Photo du rédacteurEstelle

Comment rester motiver en, presque, toutes circonstances ?

Bonjour à tous,

Je vous retrouve aujourd’hui pour un article au sujet de la motivation. J’ai longuement parlé de la gestion de temps et d’organisation sur ce blog mais il est crucial de se pencher aussi sur des questions comme la motivation et, moins évident, la gestion d’énergie. Déjà la gestion de temps dépendait de chaque cas, alors la gestion de l’énergie c’est encore pire. En fonction de vous, de votre caractère, de vos dispositions mentales comme physiques, de votre humeur et même de la période, la quantité d’énergie que vous possédez varie chaque jour contrairement au temps qui lui est, en gros, de 24h par journée. C’est donc un gros morceau à gérer et c’est pour ça que je vais recentrer avec mes techniques et recommandations pour ne pas perdre la motivation, ou en tout cas toujours en trouver un peu. Je commencerai par revenir sur l’importance du pourquoi dont j’ai déjà parlé mais aussi de comment se détacher un peu de l’objectif pour apprendre à apprécier le plus possible le processus, ensuite je me concentrerai sur la question des loisirs et de leurs importances et comment équilibrer le tout, je finirai en rappelant que quoi vous fassiez, faites-en sorte de le faire pour vous et de vous concentrer sur les tâches qui vous sont importantes.


J’ai déjà beaucoup parlé de la raison pour laquelle je préconise d’avoir un pourquoi pour chaque activité et projet. Mais revenons deux secondes sur ça, déjà, je considère que ce n’est pas nécessaire pour tous les projets et toutes les activités. Par exemple, la méditation ou l’expression personnelle en générale ne devrait pas avoir une raison ou un but différent d’elle-même, en tout cas au début, je pense que commencer la méditation « pour être… » ou « pour être mois… » risque de créer l’inverse. La méditation n’est pas un moyen. Mais, je pense que la plupart des activités et des projets de vie ont un pourquoi très ancré et très personnel que vous devez fixer et affirmer pour toujours l’avoir en tête. Pour moi, cette intention est toujours la meilleure chose pour lutter contre la perte de motivation. Quand la motivation vous perd, cette phrase vous ramène à la raison de l’origine du projet. Et plus ce pourquoi, s’il est en accord réel avec vous-même et avec vos convictions, vos envies, votre personnalité, alors il raisonnera en vous et la motivation reviendra au moins un peu. Si ce n’est pas le cas, je vous propose une autre idée relativement liée à l’importance de l’intention. Souvent, on fait des tâches, des étapes, pour un objectif. Peu importe la nature de l’objectif, il est le but à atteindre et chaque liste de tâche pour l’atteindre compte. Mais le problème c’est que cette vision de l’accomplissement est fatigante et démotivante. Être concentrer sur l’objectif, c’est donner à son cerveau le sentiment que chaque jour est couronné d’un échec, parce que l’objectif n’est pas atteint. Vous aurez beau avoir rempli 60% des tâches en lien avec ce projet, votre cerveau lui est concentré sur l’objectif, et vous tombez dans une spirale démoralisante parce que vous ne voyez que l’objectif, loin devant, et les tâches pour l’atteindre deviennent pour votre esprit des obstacles, alors qu’en réalité, c’est le contraire. C’est pourquoi je recommande, même si c’est très complexe et ce n’est pas donné à tous, voire même pas possible dans certains cas particuliers, de tomber amoureux du processus. D’oublier l’objectif, de laisser de côté le pourquoi. Si vous êtes un peu comme moi, de toute manière il est déjà noté quelque part ou ancré en vous, donc il n’y a pas besoin de le fixer. Vous le connaissez, donc ce n’est pas la peine de le viser. En revanche, fixer et viser chaque tâche qui le compose, ça c’est crucial. Vous passerez de journées couronnées d’échec car vous n’avez pas atteint l’objectif, à des journées couronnées de succès parce que vous avez avancé, voire terminé, des tâches vous rapprochant de l’objectif. C’est comme une montagne à gravir, si vous visez le sommet, la monté sera rude, parce que vous aurez tendance à calculer le chemin qu’il vous reste à parcourir, pire encore vous allez vous mettre à griller des étapes, passer par des chemins non-sécurisés, simplement pour atteindre le sommet plus vite, vous finirez surement par l’atteindre, courbaturez, épuisez, incapable de profiter de la vue que vous offre ce sommet. Alors qui si vous prenez le temps, de regarder ce qui vous entoure sur le sentier, de respirer doucement, de faire des pauses régulières pour vous hydrater, de prendre le temps de contempler le chemin que vous venez de parcourir. Alors vous arriverez au sommet, calme, serein, vous contemplerez alors la vue, vous constaterez le chemin parcouru et vous aurez encore la force pour repérer les autres montagnes. Je vous recommande de voir les choses ainsi, envisager les montagnes à gravir plutôt que les sommets à atteindre. Quand je lis mes livres, fiche mes cours, écoute les professeurs, ce n’est pas pour avoir mon année. C’est pour gravir la montagne. C’est, littéralement, pour lire mes livres, ficher mes cours, écouter les professeurs, et me réjouir de le faire. J’ai toujours mieux avancé mon roman quand je n’envisageais pas de le finir ou de le publier. De même, mon blog fonctionne mieux quand j’écris des articles qui me demandent d’observer, chercher, étudier. Pour être motivé, il faut être endurant, et pour être endurant, il faut gravir la montagne au lieu de courir vers le sommet.


Ensuite, je le dis depuis longtemps mais gardez toujours un temps de loisir pour équilibrer vos journées ou tout du moins vos semaines. En ce moment, je remarque bien la différence, depuis que mes loisirs n’ont plus de place dans mes semaines, quand je me permets des pauses j’y passe trop de temps et je n’arrive plus à m’y remettre. En fixant des horaires précis, vous vous évitez déjà de vous retrouver à bosser toute la journée, ce qui permet d’éviter de vous ennuyer ou de perdre toute motivation la journée suivante. Ça rejoint finalement ce que je disais sur l’endurance, peu importe la technique utilisée, que ce soit le bloc horaire dont je parle, ou les pomodoros, que personnellement je ne peux pas faire en semaine, ce sont des méthodes qui permettent de forcer des pauses et donc forcer votre corps à se détendre, vos têtes à décrocher un peu. De toute manière, rester trop longtemps sur des tâches d’un même domaine favorise peu à peu les distractions. Chez moi c’est très simple, mon corps me fait vite comprendre que j’ai été trop longtemps assise par exemple, ou que ma lecture devient trop compliquée (je relis trois fois la même ligne sans la comprendre), bref. Souvent les indices physiques du ras-le-bol sont à prendre en considération, dans ces cas, il s’agit clairement de l’indication d’un besoin de pause. Que ça soit regarder une vidéo, un épisode de série, aller marcher. Bref, faire autre chose quelques minutes et après retourner au travail, ou totalement stopper la journée de travail et passer à autre chose. Cela dépend de chacun, je sais que personnellement quand je commence à préparer le diner, peu importe l’heure, ça sonne la fin de ma journée, je peux alors faire ce que je veux de l’ordre du loisir, ou des projets différents de ma scolarité. Mais il m’arrive que mes lectures de cours soient placées dans ces moments parce que ça ne me dérange pas. Comme toujours, c’est à adapter en fonction de plein de critère, mais gardez toujours un moment pour vous, vos amis ou votre famille, comme je l’ai dit dans mon article sur l’art, c’est même l’occasion de contribuer à une découverte artistique !


Enfin, je pense que le plus motivant, c’est encore de se rappeler que l’on le fait pour soi, et que l’on doit toujours placer le plus important en premier. J’ai toujours tendance à, par exemple, commencer par travailler en priorité les travaux de groupes : c’est ce qui rapporte le plus de point car j’y ai des facilités, ce sont des travaux qui nécessite la contribution de tous les participants, moi y compris, je suis plus efficace dans ce type de travail. De même pour les dossiers individuels. Se rappeler ça permet aussi de moins se prendre la tête quand on décide de faire une pause, voire même lorsque l’on perd motivation. Parce que oui, évidemment que je n’exclue pas la perte de motivation, et je pense que ça sera le prochain article, avec toute mes astuces pour faire un peu même quand ça nous paraît infaisable. Ça m’arrive, ça arrive à tout le monde, mais je ne peux que noter la force de la « prise de responsabilité ». Si je ne fais pas telle et telle chose, c’est soit parce que j’ai fais une erreur à un moment (exemple récurent en ce moment : je me suis rendormie après avoir éteins mon réveil), soit parce que je l’ai décidé (il m’arrive de ne pas aller à un cours pour travailler un travail de groupe ou un dossier). Et surtout, accepter de ne pas être infaillible, en gardant en tête que l’on vit pour soi avant tout, et que pour être efficace dans ses projets, le mieux c’est de toujours garder ça en tête, et de se poser les bonnes questions.


J’espère que cet article à ouvert des pistes intéressantes, en tout cas ce sont des pistes que j’explore depuis pas mal de temps et que je suis ravie de vous partager, rendez-vous dimanche prochain pour l’article sur quoi faire lorsque l'on a aucune motivation.


Sur ce je vous souhaite de belles découvertes

7 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page