Bonjour à tous,
Comme annoncé dans le dernier article, je vous propose aujourd’hui de vous partager des petites astuces et recommandations pour réussir à travailler un peu (ou du moins à faire quelques tâches) même si vous n’en avez ni la volonté, ni l’énergie, ni la motivation mais que vous devez absolument le faire. Admettons que ça soit une journée relativement calme, vous avez des choses à faire, mais ce n’est pas une journée de travail. Juste un dimanche que vous aimeriez passer dans votre lit, à regarder Netflix, mais vous vous dites que ce n’est pas judicieux parce que vous avez des choses à faire avant de démarrer la nouvelle semaine (lessive à faire, email à envoyer, cours à préparer, révisions…). J’ai déjà parlé du Reset Day et du GYST dans un article précédent, mais là il s’agira moins de ça. Le traiter comme tel aura le même effet, mais pour des activités plus ponctuelles je pense que des petites astuces sont aussi bonnes à connaître. Je dis cela parce que parfois la baisse de motivation tombe un jour de travail, et là vous n’avez plus le choix, vous devez y aller, mais avec quelques clés vous pouvez vous remotiver au fil de cette journée, avec à la clé quelques récompenses à la hauteur de l’effort ! En gros, c’est un peu le principe du bâton-carotte pour faire avancer un âne.
Ma journée type de démotivation commence toujours avec un réveil que j’ai ignoré : réveillée à 9h je réalise alors que j’ai loupé mon premier cours de la journée. Eh bien, plutôt que de me morfondre, je commence déjà par en rire, et me dire que c’est une mauvaise habitude à régler rapidement. Dans ces moments, je prends deux minutes pour adapter le fil de ma journée à ce problème. Donc voici ma première astuce : visualiser et organiser la journée. L’idée est que si vous n’êtes pas motivé, une journée non-organisée avec seulement une vague idée de ce que vous devez faire, aura plutôt l’air d’une journée très lente. Donc asseyez-vous (croyez-en mon expérience : le faire allonger risquerait de vous rendormir) et visualisez tout ce que vous avez à faire aujourd’hui. Comme pour le GYST et Reset Day, je vous conseille de n’envisager que des tâches ponctuelles, qui ne sont pas vraiment urgentes mais qu’il vaut mieux traiter avant quelles le deviennent, des tâches comme ranger le linge, passer l’aspirateur dans la maison, faire une liste de course pour la semaine…toutes les petites tâches de la vie quotidienne que vous n’aimeriez pas avoir à faire après une longue journée de travail. Imaginez-vous entrain d’accomplir ces tâches, et dés que votre cerveau oppose un argument en faveur de la glandouille, opposez-lui un argument réaliste comme par exemple : « Si je ne vide pas le lave-vaisselle, la cuisine sera mal rangée et je vais devoir tout ranger au réveil demain matin. » ou encore « Si je ne prends pas une heure pour répondre à mes mails aujourd’hui je vais oublier des informations importantes pour la semaine ». Et pour enfoncer encore plus le clou, j’ai trouvé une astuce sur la chaine YouTube Muchelleb : c’est le principe du « je ne peux pas ». L’idée est simple, au lieu de prévoir la journée, prévoyez les récompenses, par exemple « je ne peux pas regarder une épisode de ma série du moment si je n’ai pas mit en route la lessive avant », « je ne peux pas jouer aux jeux-vidéo si je n’ai pas relu mon cours d’histoire avant »…Donc, le matin, si vous vous réveillez peu motivé, visualisez vous en train de faire des tâches simples mais qui vous permettrons d’éviter des urgences ou des oublis, notez-les si possible, en to do list, juste pour avoir une progression visible (c’est facultatif), envisagez ce qu’implique le fait de ne pas faire ces tâches, et créez un système de récompenses.
Une fois que vous savez ce que vous avez à faire, comment vous allez le faire et pourquoi (les récompenses, et éviter que ces tâches rapides deviennent des urgences ou des tâches d’une heure) vous pouvez enfin sortir du lit ! Mais, il fait froid, et puis vous êtes bien dans votre lit ! Dans ce cas, vous pouvez soit compter jusqu’à 5 et vous lever d’un coup, soit vous vous dites ce que vous allez faire : une tâche très simple, tellement simple qu’il n’y a aucune raison de ne pas la faire (ex : « je vais repousser la couette » ; « je vais m’asseoir sur le bord du lit » ; « je vais me lever et marcher jusqu’à la salle de bain »). Personnellement c’est simple, quand je démarre une journée type de démotivation, je me prépare et je vais à la cafétéria de mon université. C’est un peu un lieu entre-deux pour moi, ce n’est pas chez moi mais ce n’est pas non plus tout à fait à l’université. En plus il est encore suffisamment tôt pour pouvoir y travailler. J’ai cette chance de me sentir bien dans mes études et mes projets, ça me permet d’être relativement tout le temps motivé lorsqu’il est question de mon travail personnel et mes projets, mais lorsqu’il s’agit d’aller en cours c’est parfois plus difficile.
Si vous êtes vraiment démotivé par la journée à venir, il y a deux possibilités : soit vous devez travailler, soit vous pouvez vous permettre de ne rien faire. Je vais détailler un peu les deux cas. Si vous devez travaillez mais que vous êtes démotivé, j’ai plusieurs petites astuces à vous proposer :
1. Découper les « grosses tâches » en petites étapes : pour valider mes années, j’ai des dossiers et oraux de 15 à 40min à préparer, cela me force à travailler des projets, et ça déforme plus ou moins tout ce que je fais. Pour moi, voir les choses comme des projets me permet de les rendre plus accessibles parce que j’ai une méthode bien huilée pour gérer ces projets. Un projet implique des étapes qui le composent, et ces étapes sont composées de tâches simples. Le projet à aussi des avantages, il a une date fixe de rendu, et il a une forme connue. Donc le mieux, quand vous avez du travail un jour de démotivation (disons-le, de flemme), voyez-le comme un projet à étape que vous devez valider dans la journée.
2. Faites un plan avec ces tâches, en prenant en compte le fait qu’il vous faut réserver un moment au repos, au repas et aux pauses durant la journée : l’énergie n’est pas illimitée. L’avantage de tout noter est qu’éliminer le superflu deviendra plus simple pour vous une fois que vous serez au point sur ce que vous devez faire. En plus cet exercice vous permet de faire table rase, de restructurer votre travail voire même de l’attaquer sous un autre angle qui pourrait aider si vous vous sentiez bloqué ou submergé par le problème.
3. Lorsque vous vous sentez démotivé, utiliser vos réussites (et aussi celle des autres, et partagez la vôtre). Ou vous pouvez relativiser vos échecs en en discutant avec quelqu’un qui vous dira qu’elle aussi, échoue. Bref, le meilleur moyen de se motiver c’est de cultiver la gratitude. La gratitude c’est l’exercice de noter les choses pour lesquels vous êtes reconnaissants dans la journée. Mais cela peut aussi être élargi : vous pouvez réserver un moment de gratitude pour compiler vos réussites. Le mieux serait tout de même de se limiter à une rétrospective d’un an. Parce que sinon vous risquerez de regretter une période de votre vie et ce n’est pas le but, le but c’est de se rendre compte que quand on fait de notre mieux, on réussit, et que c’est normal d’avoir des coups de mou. Le plus efficace est de ne pas les laisser nous submerger.
Si vous pouvez vous permettre de ne rien faire, voici mes trois astuces pour ne pas vous retrouvé submergé par la démotivation :
1. Le risque ici est de se retrouver à rien faire. Parce que rien faire semble intéressant mais en fait de nos jours on ne fait pas « rien » : c’est le meilleur moyen de vous retrouver à passer votre journée à réactualiser votre fil d’actualité Facebook/Twitter, même si cela n’affiche pas plus de publication. Au contraire, puisque vous n’êtes pas motivé, faites des activités qui ne demande aucun effort mental : le rangement. Comme dit plus haut, c’est le moment de faire les tâches non-urgentes mais qui pourrait le devenir, comme ranger des vêtements lavés, en laver d’autres, faire la vaisselle, …Vous pouvez le faire avec des chansons en fond ou en regardant un film pour ce qui est de plier le linge.
2. Si vous êtes un peu comme moi, vous avez surement une liste de livre à lire, de film à voir (si vous êtes vraiment comme moi, vous n’avez pas de liste de films à voir mais d’animés à voir) …C’est en ce beau jour de démotivation et de temps libre que vous pouvez piocher une œuvre de votre liste et en profiter pour la découvrir !
3. Si vraiment, ça ne va pas, que rien ne vous fait envie, que la mise à plat de vos projets n’a rien mit en avant, alors sortez : allez vous aérer l’esprit. Allez voir des amis pour un café, allez vous promener, promener votre chien si vous en avez un (d’ailleurs : si vous avez une petite boule de poils, de plume ou d’écaille à la maison : passez du temps avec). Bref, prenez un temps pour sortir vous aérer, et l’esprit et le corps. Ça ne fera pas disparaître le problème mais c’est une manière de replacer un peu ses pensées, et quand vous rentrerez chez vous vous serez au stade de ma première et dernière astuce. Et peut-être même à la fin de la journée vous serez au stade de pouvoir travailler un peu. Le tout est de s’écouter aussi.
J’espère que cette méthode et ces astuces vous aideront lors de moment de démotivation et de flemme. Pour moi, elles me sauvent vraiment ces derniers temps !
Sur ce je vous souhaite de belles découvertes
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