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Re-confinement, mes conseils pour une expérience personnelle bienveillante

Bonjour à tous,

je vous retrouve pour un article sur ce fameux reconfinement. Oui, je me doute que tout le monde en a déjà parlé longuement et je vais surement dire des banalités ici, mais sachez que j'ai besoin de passer par un temps d'expérience pour venir avec mes théories, mes conseils et mes recommandations. Il est vrai que pour le coup comme au premier confinement je suis dans d'assez bonne condition avec un accès à mes cours, dans un cadre stable etc. Donc pour moi la difficulté est surtout en terme de motivation, de reprise des cours en distanciel, de l'adaptation à des professeurs qui testent de nouveaux outils, et mon stage qui vient s'ajouter à tout ça ! Donc je vais ici surtout revenir sur des conseils basiques sur comment bien vivre ses études en confinement, en espérant que ça pourra en aider certains.


Avoir un bon espace. Cela peut paraître un peu basique mais il faut un espace qui soit en accord avec vos besoins, personnellement je travaille dans mon salon, il est plutôt silencieux et surtout la table est spacieuse, je peux m'étaler comme je le veux et ça me fait une réelle séparation entre d'un côté ma chambre avec des bureaux mais pour le coup un cadre très relié à la "détente" et ce salon qui me fait l'impression d'un open-space géant (et puis changer de pièce pour travailler ça permet une bonne transition donc si c'est possible pour vous de mettre cela en place ça peut être intéressant). Si ce n'est pas possible, essayez de faire une barrière virtuelle, par exemple en faisant votre lit dés le réveil et en vous habillant (pour ne pas être tenté de retourner vous coucher trop souvent...ça peut arriver mais pas tout le temps), et d'aller à un bureau (vous pouvez aussi travailler dans votre lit mais faites le plutôt en étant assis (et non allongé) pour vous éviter des douleurs ou tout simplement de vous endormir devant vos travaux.


Faire des pauses. C'est aussi un basique mais on a tendance, et moi la première, à l'oublier facilement. Pour plusieurs raisons, déjà parce que le fait d'aller physiquement en cours pour certains représente le gros du travail or étant donné que ce n'est plus le cas vous allez avoir tendance à vouloir combler ça en sur-chargeant votre planning. Ensuite, parce que si vous vous mettez à procrastinez vous aurez l'illusion d'avoir fait des pauses alors qu'en réalité vous avez juste cédé à un automatisme (ex : rafraichir votre fil d'actu Instagram toutes les deux minutes, je le fais, tous ceux qui ont Insta le font, l'important c'est de s'en rendre compte et de limiter ces automatismes). Enfin, comme généralement on reste au même endroit toute la journée, on se sent plus ou moins concentré et faire une pause risquerai de nous distraire et après impossible de s'y remettre (mais en fait, peut être que c'est parce que vous avez besoin de ne pas vous y remettre...parce que le corps quand il a besoin de se reposer, si on ne le fait pas, il finit par nous l'imposer.)


Fixer des temps de loisirs. Les loisirs sont une autre forme d'enrichissement, que ça soit des loisirs culturels, sportif, artistiques ou autres, ce n'est jamais une perte de temps et avoir un équilibre entre ça et les études ou le travail est sain. Il faut savoir prendre ce temps et savoir l'envisager non comme un "plaisir coupable" mais comme une porte d'entrée à de nouvelles opportunités, connaissances, santé et état d'esprit. De fait je peux affirmer que lorsque je ne pense pas à mes loisirs ou que je les laisse de côté trop longtemps, à un moment dans l'année je le paye car mon cerveau fait une "overdose scolaire" et ne veut plus entendre parler des cours pendant des semaines (et, vous l'avez surement comprit, ne se concentre que sur mes loisirs, ce qui peut être handicapant à la longue). Et puis, ne faire que travailler des cours ne nous rend pas plus efficace aux partiels que si on s'accorde 1h par semaine pour autre chose.


Cultiver la bienveillance et ne pas culpabiliser. Celui-ci est compliqué, j'ai fais un post Instagram a ce sujet mais il était prévu que j'en reparle ici et que le post illustre ce point donc allons-y : la culpabilité lié aux études ne fait jamais avancer la situation, bien au contraire. A moins d'en faire une source de motivation, en se challengeant pour contrer la situation qui nous fait sentir coupable, cela ne permet rien car ce sentiment détruit tout ce qui est utile à l'amélioration d'une situation : confiance et estime de soi, motivation, volonté, raison d'agir, ... et à la fin il ne reste plus rien à part nous conforter dans l'idée que nous sommes coupable. Votre monde, ne va pas s'écrouler pour une matinée passée devant Netflix, en revanche si vous vous noyez dans votre culpabilité, votre non-action va s'éterniser et là ça peut vous causer des ennuis (ou du moins du stress et donc des ennuis). Alors on respire, il n'y a rien de grave, l'important c'est d'essayer donc on se rappelle que faire au mieux de sert à rien, ce qui compte c'est déjà de le faire et on s'y met. On commence avec la plus petite action possible et immédiate (ex : s'installer devant son ordinateur et ouvrir un de vos travaux (si possible, couper le wi-fi pour éliminer des distractions possibles)) ou une action qui n'a rien à voir mais qui nécessite quand même de changer de posture et de passer de mode passif à actif (ex : aller étendre le linge ou faire la vaisselle...les tâches ménagères mine de rien ça fait du bien pour passer en mode action).


Faire des "cures numériques" (ou "cure de dopamine"). Ce point n'a aucune portée réellement scientifique mais ce sont des points que je trouve intéressant à mentionner ici. En dehors de la prise de contact avec des proches au téléphone ou en message, le but ici est de réguler au maximum les moments d'utilisation du numérique (donc on retire les obligations dans l'équation évidemment). L'idée est de faire en sorte de réinvestir le temps "perdus" à rafraîchir mécaniquement et inconsciemment votre fil d'actualité sur les réseaux sociaux dans des activités qui vont sembleraient plus enrichissantes (lire, écrire, voir un film...ou même ne rien faire). Pour ce qui est de la "cure de dopamine" il s'agit plus d'une reprogrammation, l'appellation fait débat dans le monde scientifique et dans le monde du développement personnel car on ne peut pas faire une cure de dopamine au sens physique du terme. En revanche l'idée est plus de reprogrammer le cerveau à prendre plaisir à vivre dans le présent. L'idée c'est que nous sommes dans des sociétés qui aiment le rendement, la productivité, l'occupation...le seul problème c'est que parfois nous finissons par confondre productivité et distractions. Je ferai un article plus poussé sur le sujet mais globalement le but c'est de limiter au maximum les sources de contentement inconscients ou même insignifiant (vous pouvez regarder des vidéo ou aller sur les réseaux à condition que ça soit conscient, en revanche il faut éviter au maximum de se saisir du son portable mécaniquement (et ne plus de souvenir de ce qu'on a vu une fois le téléphone rangé)). En se forçant à limiter ces distractions, le cerveau finira par être présent dans l'instant et vous verrez de nouvelles réalités (comprenez, elles sont tous le temps là mais votre cerveau ne le remarque pas) : des sensations, des douleurs ignorées (et donc peut être prendre des rendez-vous nécessaire), constater que vous ne manquez pas tant que ça de temps, une diminution des sensations de fatigues...Vous découvrirez aussi que l'ennui en son approche la plus forte (et non pas en passant une heure sur Twitter à se demander quoi faire) peut être bénéfique car au lieu de faire machinalement quelque chose pour remplir le temps et capter votre attention vous allez réellement penser votre temps et vos envies, et peut être que tout ce que vous aviez mit de côté par manque de temps pourra ressortir des cartons.


J'espère que cet article vous a plu, je pense que je reviendrais sur le dernier point dans un article plus poussé, avec un retour d'expérience personnelle peut être, et une fois que je serais moins plongée dans mon travail j'envisagerai de reprendre certains projets laissés de côté comme par exemple la présentation de l'histoire dans les jeux-vidéo etc.


Sur ce je vous souhaite de belles découvertes.

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