Bonjour à tous,
J’hésitais entre publier le spoile de Magisterium et l’article sur le couple pendant la Grande Guerre (14-18). Finalement les deux sont longs à faire donc je vais prendre mon week-end pour les faire, mais pour pas vous laisser sans rien ce dimanche, j’ai quand même pris le temps de vous écrire sur un sujet qui m’intéresse aussi mais qui est beaucoup plus simple pour moi à écrire parce qu’il s’agit de mon quotidien. Aujourd’hui je vais donc vous raconter mon année entant qu’étudiante en double-licence, année très enrichissante sur plein de plan, et qui n’est pas finie mais bien donc je reviens sur cette année d’étude et ce qui m’a permis de tenir (des principes, des idées, des difficultés, et des outils).
Le gros thème qui va revenir dans l’article c’est le développement personnel tel qu’il est défini à travers mon blog (gestion de temps, enrichissement culturel/scolaire, bienveillance…). Ce sont les thèmes récurrents parce que c’est ce qui me sert le plus et c’est ce que je cultive au maximum, parfois ça rate, parfois ça fonctionne, parfois ça va au-delà de ce que j’imaginais, mais tout ça forme un tout bon à observer, et aujourd’hui je vous parle de mes études et de ces observations qui vous apporteront peut-être des clés.
Ma scolarité à toujours eu un lien fort avec ma créativité, j’ai toujours eu besoin de suivre mes cours tout en conservant une curiosité et en développant ma créativité, et il est vrai que j’avais un peu perdu ça au fil du temps. Notamment parce que le temps scolaire à prit beaucoup plus de place dans mes journées. Donc j’ai mis en place deux trucs : les fiches de révisions sur Word et le Bullet Journal. Ces deux outils ont révolutionné pas mal de chose, jusqu’à ce que je les abandonne pour finalement les redécouvrir, et les utiliser comme jamais je ne l’avais fait auparavant. Ils m’ont permis de relier les deux aspects de mon travail et de ma vie, le scolaire et l’art. Même si je n’aime pas me définir comme artiste parce que ma pratique de la création est trop aléatoire, je maintien une réalité : nous sommes tous créatifs, mais si on ne le travail pas, ça n’ira jamais très loin. Cette créativité doit au minimum être entretenue. C’est pourquoi je crée régulièrement. Dans mon bujo, pour des amis, pour moi…peu importe, parfois même sur des chutes de papier. Le but est de conserver « l’inertie » en le faisant souvent. Comme quand on prend une nouvelle habitude.
Ma double-licence a pourtant mit à mal pas mal de chose, comme mon véganisme et le sport, que je fais beaucoup moins même si en cette période de confinement j’essaye de reprendre le sport, ainsi que ma Miracle Morning devenue très hasardeuse après avoir été inexistante dans ma vie pendant quatre mois. Troquée contre un travail de lâcher-prise nécessaire à la renaissance de ces projets : finalement j’ai repris progressivement mon roman, réussi à débloquer des frontières que j’avais mise à ce blog alors qu’il n’y avait aucune raison valable de limiter mes sujets et enfin créer. Dans des filières qui demandent beaucoup de rigueur, de culture et de connaissance, avoir un contrepoids créatif s’avère d’autant plus enrichissant et peu parfois mener à affiner son regard sur les travaux que l’on fait dans un cadre scolaire : ce n’est pas étanche et la créativité est cruciale : la délaisser peu vous ralentir, trop la satisfaire aussi si ce n’est pas votre activité principale. L’équilibre est nécessaire.
Mais pour que tout cela fonctionne, je pense qu’il faut déjà savoir le pourquoi. Sans ce pourquoi, peu importe ce que vous ferez, vous avancerez tête baissée dans un projet qui n’a pas de sens profond pour vous. Ça n’est pas forcément un problème mais ça peut le devenir en cas de démotivation ou face à un obstacle particulièrement difficile à surmonter. J’ai donc pris le temps de bien savoir pourquoi je voulais faire cette double-licence, que ce n’était pas une simple indécision, qu’il y avait une vraie idée derrière, même si elle n’est pas fixe et pourra toujours se préciser ou complètement changer au fur et à mesure de mon apprentissage et des découvertes que je fais. J’en ai déjà parlé, mais mes mantras culture et bien-être ont permis de fixer ces différentes certitudes et ce pourquoi qui me motivent à continuer sur cette voie malgré les difficultés.
Un an de double-licence, concrètement, c’est beaucoup de stress et de fatigue, parce que tous les professeurs ne comprennent pas la démarche, parce que les cours vont vite, surtout en L2, parce qu’il me manquait une année en philosophie. Mais ce n’est rien par rapport aux apports que cela représente, à savoir une diversité de méthode, une nécessité de faire attention à soi, d’équilibrer sa vie et de bien s’organiser, même si parfois c’est compliqué (tout n’est pas toujours parfais), une richesse et une culture immense. L’important est de savoir quelles sont nos priorités, pour moi ce sont mes études et la création. Le reste se fera progressivement. L’important est aussi de ne pas se mettre trop de pression, de respecter son sommeil et ses repas, de s’accorder des pauses.
Ce qui m’a permis de mettre tout cela en place et de le maintenir plus où moins stable pendant cette année, ça a été de tomber amoureuse du processus. L’idée est que si vous avez un objectif, tous les jours où vous ne l’avez pas atteint, vous échouez. Alors que lorsque vous suivez un système/un processus, chaque jour représente une victoire. C’est le principe du randonneur en montagne : il sait que son objectif est d’atteindre le sommet, mais il va prendre le temps d’étudier l’itinéraire, de changer de chemin si nécessaire, de profiter du paysage, de faire des pauses régulières pour s’hydrater, manger, se reposer…et une fois arrive au sommet il pourra prendre le temps de savourer son exploit, de regarder le chemin parcouru quelques secondes, puis de se tourner vers les autres montagnes qui lui reste à gravir. Il ne les voit pas comme des sommets à atteindre, mais comme des chemins à prendre. Les études, surtout comme les miennes (en fac de sciences humaines) ne devraient pas être des sprints ou des courses contre-la-montre mais plutôt des marathons : il faut de l’entrainement et une gestion de son énergie…et savoir pourquoi on le fait. Mon pourquoi n’est en réalité pas très concret pour le moment, simplement parce que dans mes filières se limiter est risqué, il vaut mieux être curieux. Dans mon cas, mon pourquoi se rapproche plutôt d’une envie d’obtenir une méthodologie et une culture diversifiée.
C’est un article court, j’ai été un peu prise par d’autres projets et les cours cette semaine, j’ai eu du mal à le terminer ahah. La double-licence est donc un projet difficile mais gratifiant, je ne sais pas encore si je pourrais passer en L3 dans mes deux licences, en ce moment c’est un peu difficile de se faire une idée des résultats et des partiels, mais globalement cette année aura été hyper enrichissante, c’est actuellement une des dernières lignes droites !
Sur ce, je vous souhaite à tous du courage et de belles découvertes.
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