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Mantras, intention de vie et projets


Bonjour à tous !

Je vous retrouve pour le deuxième article de la série fin 2019, début 2020. Dimanche dernier nous parlions du GYST et du Reset Day, et plus tôt dans le semestre je parlais de mon nouvel an en automne. Aujourd’hui je reviens avec ce qui me semble être la base et que vous pouvez faire pendant votre GYST ou Reset Day, et surtout qui vous permettra, à quelques jours du nouvel an, de poser les bases sur lesquelles devrait, selon vous, reposer votre vie. Le but ici est de trouver deux mantras (je me suis inspirée de « Votre temps est infini » de Fabien Olicard mais je n’ai pas tout à fait la même méthode) et intentions de vie, sujet auquel j’ai pas mal réfléchi au fil de mes lectures et découvertes et qui m’a notamment permis de modifier ma routine matinale pour commencer à améliorer ma vie, mais je vais en reparler.


Je pense que pour bien démarrer ce travail sur soi, il faut commencer par les mantras. Dans son livre Fabien explique que les mantras sont deux termes qui englobe tous les projets, buts et objectifs que vous vous fixez, personnellement je pense aussi que ça découle de votre intuition. Quand j’ai cherché les miens, j’étais dans le train et un peu déprimée. Je courrais après le temps avec l’impression qu’à moins de cumuler les nuits blanches je n’arriverai jamais à faire tout ce que j’avais à faire. Et dans ces moments je me pose toujours la même question « à quoi bon ? » ou sa dérive « pourquoi faire ? ». Je lisais ce passage du livre de Fabien et je me suis posé cette simple question « Pourquoi j’ai lancé tous ces projets », deux mots en sont sortis Bien-être et culture. L’idée c’est que ces deux mots donnent lieu à deux questions :

Est-ce que ce que je m’apprête à faire va contribuer à mon bien-être ?

Est-ce que ce que je m’apprête à faire va contribuer à ma culture ?

Un projet, un objectif ou une envie sera lancée à une seule condition : que la réponse soit « oui » pour le bien-être. Parce que même si la culture m’importe, ce n’est pas mon critère premier. Vos mantras sont importants juste pour avoir des filtres de décision. Parce que pour gagner du temps, le mieux est toujours d’avoir ce genre de filtre pour avoir une base pour classer les décisions et les priorités. En fait, ces mantras sont comme des principes à respecter quoiqu’il arrive, ce ne sont pas des termes qui vont changer, c’est pour ça qu’il faut qu’ils soient généraux, j’aurais pu dire que mon mantra était créativité mais c’est beaucoup trop flou pour moi parce que tous mes projets sont plus ou moins créatifs mais ils sont surtout en lien avec la culture : culture de la bienveillance, culture au sens de l’apprentissage…Il ne faut donc pas pouvoir laisser d’exception, si vous pouvez le faire. Respecter mes mantras pour moi c’est naturel, parce contre quand je fais des écarts et que je les perds de vue, je le sens directement et ce sont généralement des sensations très désagréables qui, en plus, paralysent toute ma vie. C’est comme ça que je sais que je dois respecter ces deux principes.


Avant de commencer à parler des intentions de projet et de vie je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas ici de « sens de sa vie » parce que je n’ai pas le sentiment de l’avoir encore trouvé, et même si j’ai des outils que je compte bien mettre en pratique pour, je pense que ce n’est pas en période de partiel que je dois m’en occuper, surtout parce que je suis déjà suffisamment angoissée. Les intentions sont de plutôt des raisons d’être pour nos projets, mais une intention de vie sera plus générale et surtout elle doit vibrer dans votre existence, elle vous fera même pleurer, mais surtout elle doit rythmer votre vie. Les intentions de projets sont plus simples car plus concrètes, elles sont comme des affirmations, laissant apparaître le pourquoi d’un projet, le comment et surtout doit rendre compte du respect des mantras. L’intention d’un projet doit être ancrée dans le concret pour pouvoir ensuite appliquer ma meilleure astuce pour tenir ses résolutions : diviser en tâches et commencer dans l’immédiat. Grâce à cette intention, votre projet aura une raison d’être, un sens et un objectif précis que vous pourrez relire ou intégrer afin d’y contribuer régulièrement et d’en faire un peu tout le temps, le mieux étant d’en faire un peu tous les jours.


Pour comprendre ce que j’écris il faut aussi avoir mon contexte : j’ai abandonné la Miracle Morning pendant trois mois. Pas par choix, mais parce que je ne me levais pas. Donc j’ai pris le temps pendant un séjour chez mes grands-parents de me rappeler de comment est née ma Miracle Morning. Elle est née là-bas en mai, période où le soleil se levait tôt et donc je me réveillais sans réveil, à la lumière du dehors, et c’était magique. Je ne faisais pas de routine, j’apprenais juste à me lever tôt. J’aime bien, alors en rentrant chez mes parents j’ai continué, je me suis levée à 7h tous les matins : au départ je lisais jusqu’à 8h, puis j’ai ajouté le yoga, la méditation, le journaling…pour finalement en août arriver à une routine allant de 5h à 8h. Mais le soleil lui se levait de plus en plus tard et ma routine commençait à me fatiguer, en plus de ça le rythme scolaire s’accélérait, je bossais tard, me couchait tard…me levais tard. C’est encore très difficile pour moi d’accepter que j’aie abandonné ma Miracle Morning. Donc chez mes grands-parents j’ai fait une double page sur mon bujo : de 6h à 8h je fais 6 activités (lecture non-fiction, yoga, méditation, dessin, lire le journal, écrire journal intime) et de 21h à 23h je fais 6 autres activités (lecture fiction, sport, piano, lire le journal, écrire roman, blog). Ne voulant pas faire la même erreur qu’en été, je commencer doucement à la pratiquer mais sans m’habituer à un lever d’heure parce que je sais que la rentrée va impacter ce rythme aussi. Pour pouvoir accepter l’échec et reprendre tout ça, j’ai dû revenir à mon intention de base, ce que je voulais faire avec cette routine et comment l’équilibrer, entre temps j’ai remarqué que je dormais mieux après une routine du soir, donc l’idée m’est venue de diminuer d’une heure ma miracle morning et de l’ajouter à ma routine du soir (je faisais déjà une heure de lecture). En faisant ça, je me lève à 6h, ce qui mentalement en hivers me plait plus, et je me couche à 23h ce qui généralement est le cas uniquement quand je suis en retard dans mon travail, le fait que ça devienne un choix me fait du bien, surtout qu’avant me coucher à 22h faisait que le soir, je finissais à 20h, je n’avais qu’une heure pour tout faire puis une heure pour moi, heure qui était rapidement zappée pour travailler ou autre. Mon intention de projet autour de la Miracle Morning m’a donc permis de retrouver un point d’équilibre me permettant pas de reprendre tout de suite mes routines mais de les reformuler, de les recomposer, de les simplifier en les adaptant à la saison et à mon emploi du temps, et surtout à relativiser et faire que mes journées dépendent un peu moins de la routine mais plus des activités dedans, qui m’importent vraiment et donc, que je les fasse dans une routine ou, comme ici, pendant ma journée, revient au même tant qu’elle est faite et qu’elle est bien faite.


Article un peu plus court aujourd’hui car sujet assez difficile à illustrer puisque le concept est le même pour tous mais le résultat, d’une personne à l’autre ne le sera pas, j’espère néanmoins que vous l’avez aimé et qu’il vous a donné des pistes à parcourir. Je reviens demain pour le dernier article de cette série !

Sur ce je vous souhaite une belle fin d’année !

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