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Conseils et Astuces pour écrire une histoire (peu importe le format)

Dernière mise à jour : 23 juil. 2019

Salut à tous, rien de mieux qu’une bonne reprise de Knowkin’ on heaven’s door par Guns’n’Roses pour vous écrire un article qui à la base devait être une vidéo. Cependant le propos ne se prête pas au format vidéo, donc me voilà avec un nouveau billet sur un sujet qui me tenait à cœur : Quelques astuces de démarche pour écrire une histoire sans se démotiver.

Avant de commencer je tiens à préciser que j’écris depuis une petite dizaine d’années et que j’ai progressivement développé ma méthode que je vais vous présenter comme appuie pour ces astuces, en cela il ne s’agit que d’un point de vue personnel, mais j’ai trouvé beaucoup d’écrivains qui conseillaient plus ou moins les mêmes méthodes. Il s’agira donc à vous d’adapter ce que je dirais, et surtout de faire un effort de développement aussi, et de faire un peu comme vous le sentez : le but est de vous motiver, pas vous enfoncer dans l’ennui.

A partir de là, je pense qu’il est aussi nécessaire de souligner que ces méthodes et astuces concernent tous les formats (BD, mangas, romans, nouvelles) et que cette chronique s’adresse aux gens qui ont une idée et une volonté d’en faire un roman ou autres mais les conseils sont utilisables pour ceux qui n’ont pas réellement d’idée.

I. L’idée

Idée ou pas idée il faut développer son imaginaire, et pour ça je vous conseille une chose que j’ai commencé un peu sans m’en rendre compte : sortir de sa zone de confort. Comment ? c’est simple, si vous être grand lecteur, aller aussi vers les films, jeux-vidéos ou séries. De même si vous êtes plutôt joueur ou cinéphile allez vers la lecture, que ça soit BD, mangas ou romans. Personnellement je suis plutôt grande lectrice mais avec l’obligation de lecture du lycée je me suis peu à peu dégoûtée de ce média et donc rapprochée d’abord de la série et ensuite du film, même si j’ai énormément de difficulté avec ce média du fait de la longueur, ma concentration est mise à rude épreuve pendant un film, et pourtant j’ai vu plusieurs fois les versions longues de Seigneur des Anneaux à la suite. Si vous n’y arrivez pas, changez de genre : exemple, si vous lisez beaucoup de thriller, essayez-vous à la science-fiction ou aux classiques. Si vous être plus FSP essayez les RPG, si vous êtes Hard Boiled allez vers les Midnight Movies. Etc etc. Il y a suffisamment de genre pour pouvoir rester sur le même média tout en sortant de sa zone de confort. Et ce conseil vous permettra de développer votre imaginaire, donc votre idée et lire vous aidera en partie à trouver un peu votre style en surfant d’un auteur à l’autre.

Quand vous avez une idée, je vous conseille de la noter, et de la mettre de côté quelques jours, une semaine, voire deux. Et le jour où vous la reprenez, demandez-vous si elle vous inspire toujours comme avant, ou si non qu’est-ce qui a changer ? Une fois que vous savez si elle vous inspire toujours comme au début vous pouvez vous lancer soit dans la conception de l’univers soit dans la rédaction. Je préfère conseiller la première option mais je vais développer ça plus tard. Parce que si au contraire l’idée ne vous inspire plus comme avant peut être que c’est parce qu’il lui manque quelque chose et alors un brainstorming de ce qui en ressort est nécessaire pour développer une idée qui vous inspira. Si ce n’est toujours pas le cas, c’est peut-être qu’entre-temps vous avez une autre idée qui vous intéresse plus et donc je vous conseille d’aller vers cette idée.

II. La conception de l’univers

Donc je disais plus tôt qu’une fois l’idée claire en vous il fallait plutôt se lancer dans la conception de l’univers que dans la rédaction directe : Ce conseil est purement subjectif pour le coup, mais il est appuyé par ce que j’ai pu expérimenter, en effet, les fois où je me suis lancée dans une rédaction sans création de l’univers au préalable je n’ai pas vraiment aimé l’expérience, simplement parce que je perdais du temps à la relecture, à revenir sur des passages entiers d’incohérence et à constater que mes personnages étaient vides d’histoire et de caractère. Et donc c’est ici qu’il va surtout falloir vous écouter vous, si vous vous sentez capable de rédiger direct car vous aimez ça allez-y en acceptant que ça peut se retrouver très cours ou imparfait. Et perdre du temps à la relecture c’est vraiment pas motivant. Surtout de voir que ce que vous avez fait ne tiens pas vraiment la route, sauf si vous faites partie de cette catégorie de personne qui sont suffisamment à l’aise avec la rédaction pour créer un récit cohérent et des personnages forts de manière spontanée. Moi personnellement ce n’est pas du tout le cas donc j’ai appris à faire avec et j’en suis venue à concevoir à l’avance mes univers et en parallèle rédiger ce que je peux rédiger.

Avant de tout commencer je détermine quel genre va me donner cette idée : plutôt thriller, plutôt science-fiction, plutôt fantastique ? Simplement parce que le genre influence la conception de l’univers, si je suis sur un thriller je vais attacher plus d’importance aux lieux, aux personnages et à la chronologie des événements clés. Si c’est plus science-fiction je vais plutôt me concentrer sur l’histoire de la société et son évolution. Et si c’est un fantastique ma priorité sera de construire un univers parallèle crédible, par exemple en le construisant comme une société organisée (avec des chefs, des lois, des dogmes, des traditions, une histoire…).

Quoi que vous fassiez, c’est-à-dire rédiger directement ou construire en premier, il est intéressant je pense de quand même faire des fiches personnages en premier. Surtout pour ceux qui rédigent directement, vous aurez difficilement la capacité d’écrire quelque chose de cohérent tout en construisant de bons personnages (j’entends par là des personnages avec un passé, un caractère et une personnalité). C’est selon moi le minimum à faire. Cependant il faut garder à l’esprit que peu importe ce que vous construisez à l’avance il faut garder une flexibilité, la rédaction doit aussi apporter des choses au récit. Construire ne veut surtout pas dire prévoir, il doit rester une marge de liberté quoiqu’il arrive. Parfois même vous pouvez aussi construire de manière très détaillée un lieu ou un personnage et n’en révéler qu’une partie dans l’histoire, pour vous garder une forme d’exclusivité qui vous rapprochera de vos personnages et votre univers et qui, de fait, vous motivera à continuer.

Note en plus, si vous êtes plutôt visuel et synthétique, vous pouvez utiliser le principe des mindmaps pour avoir une marche à suivre de conception par étape et pour réduire vos fiches (persos, lieux etc..) au plus simple, avec des mots-clés qui vont en un coup d’œil vous rappeler tout ce que vous avez besoin de savoir sur les éléments qui composent votre univers.

Personnellement je m’éparpille trop pour faire des mindmaps mais ça serait un bon exercice donc à terme j’essayerai d’aller vers ça. Mais pour le moment je suis très bien avec des fiches A4 et je rédige beaucoup avec plein de petits détails. Et pourtant, avec toute cette création au préalable j’arrive quand même à développer de nouveau truc pendant la rédaction. Je me laisse toujours une grande marge de liberté simplement parce que j’ai aussi des idées qui naissent à l’écrit, mais il me faut une base (surtout dans un fantastique.)

III. La rédaction et la correction

Quand je me plonge dedans, j’adore la rédaction, mais comme dit plus tôt, je m’éparpille. Donc je suis plutôt inefficace la plupart du temps. Mais je peux vous donner quelques conseils pour entamer ça du bon pied.

Déjà écrivez quand vous le voulez, mais aussi quand vous le pouvez. C’est-à-dire qu’il faut déterminer ses priorités, personnellement, les cours et le piano sont prioritaires sur les romans (et aussi sur le blog et la chaîne d’ailleurs). Simplement parce que c’est lié à mon chemin principal de vie. Le blog et la chaine sont des défis personnels et les romans une passion, donc forcément cela passe quand j’en ai envie, et quand je n’ai rien de prioritaire à faire, donc je vous conseil tout de même une petite forme d’organisation.

Ensuite, si vous décidez de couper votre histoire en chapitre, demandez-vous toujours « pourquoi je coupe ici et pas ailleurs ? » et veillez à ce qu’il y est tout de même une forme de cohérence du découpage (je dirais même qu’il serait mieux de le faire quand tout sera écrit).

Enfin pour ce qu’il est de la correction, soyez réguliez, pour le coup, faites-vous peut-être une sorte de planning (1h ou 2 de correction par semaine par exemple) parce que si vous lâchez au milieu, revenir dessus sera vraiment difficile (c’est aussi un peu valable avec la rédaction, parce que relire plusieurs fois ce qu’on a écrit ça peut être motivant au début, mais jamais sur le long terme). Evitez donc de laisser trop de temps entre deux séances de rédaction ou de correction, mais toujours en écoutant vos envies (donc sans se forcer).



Je pense vous avoir donné tous les conseils et astuces en ma possession pour vous aider à vous lancer (ou à continuer), j’espère qu’il vous aura plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire, peut-être pour partager vos idées, vos astuces et vos conseils.

Sur ce je vous souhaite de belles explosions créatives dans vos petites têtes !

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