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La peur de l'échec : pourquoi et comment lutter contre ?

Dernière mise à jour : 17 juil. 2019


Bonjour à tous !

Aujourd’hui je vous retrouve avec un article qui fait échos au précédant sur la productivité. Dans ce nouvel article je vous parlerais du pourquoi, selon moi, il faut lutter contre la peur de l’échec et je vous proposerais des astuces pour le faire, astuces qui encore une fois sont totalement personnelles, je les tire d’expérience personnelle mais aussi de ce que j’ai pu observer ou même apprendre/lire.




La peur de l’échec naît de notre tendance perfectionniste, en tout cas dans nos sociétés occidentales, le « parfait » est beaucoup plus mis en avant et cette surconsommation et sur exposition de vie, de création, de corps parfaits conforte cette peur. On montre généralement que ce qui fonctionne très bien. En prenant soin de mettre sous le tapis tous les échecs par lesquels on est passé avant d’arriver à cette réussite. Cette peur, peut causer du stress voire même des angoisses, mais pire que ça elle peut bloquer tous vos projets. Déjà cette peur et ce perfectionnisme peut vous empêcher de proposer une idée ou de démarrer un projet, ou alors les faire trainer tellement en longueur qu’ils finiront par perdre leur sens à vos yeux. Ensuite, cette peur peut vous empêcher de faire mieux, d’évoluer, vous n’oserez plus rien tenter de peur de vous tromper, et donc vous ne pourrez jamais vous débloquer de la situation, peut-être que ça conduira à d’autres échecs plus démoralisants encore. Pire encore cette peur pourrait tellement vous paralyser que vous échoueriez encore plus parce que votre peur, stress, angoisse, vous empêchera simplement de vous concentrer sur votre tâche, voire même vous poussera à la repousser constamment au lendemain pour finalement devoir la bâcler pour la faire à temps. On parle ici de vos projets, de ce qui compte pour vous, ou au contraire une peur qui vous empêche de changer de cap. Dans tous les cas cette peur est un obstacle à franchir, et je commencerais par un conseil qui n’en ai pas un, c’est un fait : ces échecs sont des leçons qui vous mèneront à la réussite. Ces gens à la vie parfaite, aux corps parfaits, etc. ont essuyés pleins d’échec avant de réussir à réellement atteindre leur but et bien sûr ils montrent seulement l’aboutissement, pas les échecs. (Rappelez-vous que JK. Rowling a essuyé environs 12 refus avant de réussir à faire éditer Harry Potter, il y a un musée (Museum of Failure) qui regroupe les plus gros échecs de grandes marques (Apple, Pringles…)). C’est simple retenez que sans échec il ne peut pas y avoir d’innovation et progresser dans une erreur n’aidera pas dans vos projets.


Pour lutter contre cette peur de l’échec, voici quelques astuces que j’ai utilisé ou qui ont fonctionné sur des personnes. Le but n’est pas de tout appliquer, comme toujours mes conseils ne tiennent qu’à moi et vous êtes totalement libre de ne rien appliquer ou de tout appliquer ou d’en choisir certains. Ce sont des pistes, au fond vous n’êtes peut-être même pas concernés par ce que je raconte depuis le début.


L’idée me vient du livre La Méthode Bullet Journal, elle consiste à simplement écrire à la main ses échecs pour leur faire face, les comprendre et en tirer une leçon. Mais l’idée que j’y ai trouvé s’arrête là, donc je vais compléter un peu avec plusieurs points qui me semble encore plus important. Déjà, ne jamais mettre la faute sur autrui, pourquoi ? eh bien parce que ça renvoi une très mauvaise image de vous et surtout de votre application dans le projet : si c’est la faute d’un autre c’est que dans un sens votre volonté et vos efforts n’ont pas d’impact sur votre vie, et c’est déprimant. Et même si ce n’est pas le cas, généralement lorsqu’il s’agit de notre projet, l’erreur est soit de nous, soit, si c’est un groupe, du groupe entier. Evidemment, il y a des choses que l’on ne peut pas contrôler mais pour le moment mettons ça de côté, ici l’idée est simple, une fois que vous avez écrit votre échec, n’essayez pas de chercher un coupable ou des excuses, en plus de risque de ruiner votre confiance en vous ou votre impact sur vos projets vous perdez du temps que vous pourriez mettre dans un travail plus intéressant. Si vraiment cet échec vous met hors de vous, vous inquiète, sape votre confiance et votre moral, opposez-lui une réussite récente, plusieurs si besoin, montrez-vous aussi que vous êtes capable de réussir des choses et que peut-être que sur votre semaine ou votre mois c’est le seul échec contre cinq exploits. Remettez-vous en valeur mais ne vous contentez pas seulement de ça, cet échec vous a impacté, donc il faut à tout pris le prendre comme une ressource apportant des indications et des leçons sur comment procéder pour un projet similaire, voire même si possible pour retravailler et réussir ce projet. Pour ça, une fois que vous vous êtes remis en valeur si besoin, que vous avez pris le temps d’accepter l’échec comme le vôtre et que vous reprenez peu à peu le contrôle sur ce projet, réfléchissez à ces questions : Pourquoi cet échec est-il survenu ? Pourquoi l’échec vous fait peur ? Pourquoi celui-ci a-t-il tant d’impact sur vous ? Quelles solutions puis-je y apporter ? Quelles leçons cet échec m’apporte ? Est-ce que cette peur de l’échec m’handicape ? Si oui, quelles activités (loisirs) pourraient me détendre dans les moments de doute ? Bref, toutes les questions sont les bienvenues pour dégager des solutions, des améliorations, des leçons des échecs passés et par la même occasion relativiser ces échecs permet aussi de lutter contre la peur d’en faire ! Le plus dur est toujours de constater l’erreur puis de l’accepter (c’est très long, parfois même le processus d’amélioration se fait avant d’avoir totalement accepté l’échec).


Si dans votre cas vous avez le processus contraire : vous êtes très bien insérez et avancez dans un projet qui s’avère être une erreur, sachez prendre le temps de réfléchir ce projet : a-t-il du sens ? vous vous y plaisez ? vous faite du bon travail mais n’êtes pas satisfait ? au contraire, cette insatisfaction vous fait faire du très mauvais travail ? Les deux risques ici serait soit de rester dans ce mauvais projets (soit par peur soit parce que vous avez trop investi) soit de partir trop vite et de risquer un nouvel échec. Dans le premier cas, peut-être que ça vous permet une certaine sécurité mais votre moral ne tiendra pas, en plus si c’est une question d’investissement, sachez que vous perdrez toujours plus et que même en continuant sur ce chemin vous ne reverrez jamais ce que vous avez perdu puisque que vous n’y gagnez aucune réussite et aucune satisfaction. Si c’est l’autre cas, je peux vous donner un conseil simple : s’il s’agit de votre travail ou de vos études que vous voulez changez, prenez des formations, des cours du soir, des jobs de vacances, etc. Testez, informez-vous, parlez-en à une personne de confiance, mais faites-le en restant dans votre situation et une fois sûr de votre choix vous pourrez postuler ou créer votre projet ou vous réorienter sans risquer la même erreur puisque vous vous serez bien informés avant.

Bon, l’article est plus court que celui de la semaine dernière parce que celui de la semaine dernière nécessitait beaucoup plus de travail pour moi, celui-ci j’imagine bien que pleins de gens vous ont déjà ennuyé avec ce genre de discours et pour le coup il y a plein de manière de lutter contre cette peur, peur qui je le rappelle ne vous sera pas utile. Un stress comme celui d’avant un examen peut vous motiver à bosser comme vous en empêcher, la peur de l’échec elle ne fera que vous déprimer, vous déconcentrer et vous rabaisser. Donc voyez plutôt l’échec comme un outil révélateur de mauvaise gestion de votre temps, énergie, argent ou autre et prenez-le non pas comme quelque chose qui va détruire votre vie ou votre projet mais comme une source précieuse de leçon qui vous permettront de faire mieux (ou même de retenter pour ne plus avoir cet échec si c’est possible (par exemple refaire un devoir, ou étudier ce devoir raté pour réussir un DM ou deux qui pourront peut-être améliorer votre moyenne, je prends cet exemple qui me semble parlant pour la plupart mais c’est valable pour plein d’autre chose). Le tout est de ne pas progresser dans l’erreur et de rebondir intelligemment dessus, tout en prenant compte des choses que vous ne pouvez pas contrôler. Votre vie, vos projets, votre carrière, ce sont des choses que vous contrôlez en majorité et cette peur d’échouer peut vraiment vous faire perdre ce contrôle.


J’espère que ça vous aura plu, sur ce je vous souhaite de belle réussites (qui parfois passent d’abord par de belles boulettes).

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