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Lâcher-Prise : Mes principes et mon expérience

Bonjour à tous,

Ce nouvel article fait écho à un article que j’ai publié en décembre dernier sur le lâcher-prise . J’y avais donné des exercices pratiques et des recommandations autour du lâcher-prise. J’ai moi-même pratiqué le lâcher-prise à travers mon Bullet Journal par exemple. J’en ai beaucoup appris sur moi, sur mes études, et j’ai appris à prendre le temps. Aujourd’hui je vais donc revenir sur quelques points, ajouter et enlever des idées. Inclure aussi mes résultats et les difficultés que j’ai pu rencontrer. Pour moi, le lâcher-prise c’est l’arme ultime contre le perfectionnisme que je vois comme le plus grand problème de beaucoup de gens. Il arrive qu’un projet soit audacieux, qu’il puisse faire peur, mais le perfectionnisme est un handicap encore plus fort parce que l’envie de faire parfait empêche beaucoup de gens de juste faire la chose. Un projet, si on veut le faire bien, il faut déjà le faire. Ensuite, il faut prendre son temps : tomber amoureux du processus. J’en ai déjà parlé de cela sur le blog.

Je vais donc vous expliquer un peu en quoi a consisté mon lâcher-prise puis explique ce que ça m’a apporté. Mon premier pas autour du lâcher-prise été d’abandonner un Bullet Journal et d’en démarrer un autre, mais cette fois sans aucun modèle, sans réelle préparation, juste avec l’intention de me laisser libre de dessiner, de coller, de gribouiller et surtout de rater. Le deuxième pas a été de relâcher ma pression au sujet des cours, ça me paralysait et je n’avançais dans aucun travail donc en laissant couler j’ai pu tout de même avoir des notes correctes. Une fois le nouveau semestre démarré j’ai tout repris du début : un véritable renouveau. En fait, j’ai déjà fait en sorte que beaucoup de mes travaux tombent à des moments plus pratiques, ensuite j’ai récemment repris une habitude : faire des fiches de cours. Ces fiches m’aident beaucoup et me permettent de réviser, je ne me suis débarrassé de la pression liée au manque de temps que représente le semestre.


Globalement le lâcher prise m’a permis d’avancer sur des cours que je ne pensais pas réussir à travailler à temps pour les partiels, j’ai aussi pu me remettre à travailler mon roman, à lire plus régulièrement, à refaire du sport, à travailler sur des projets variés, à tester des sujets sur le blog. Bref, à accepter que faire est toujours mieux que rien. C’est devenu une mécanique agréable. Il y a deux grands principes sur lesquels je pose le lâcher-prise, ce sont des principes dont j’ai déjà parlé mais ça montre aussi que ce sont des principes qui peuvent avoir beaucoup d’impact.


I. L’importance de la bienveillance


Je vous ai déjà parlé de la bienveillance dans plusieurs articles, et surtout dans un article dédié, mais je dois en reparler ici parce que c’est super important dans l’exercice du lâcher-prise. Pour moi le problème du perfectionnisme c’est que c’est un handicap alimenté par vos croyances négatives. En développant la bienveillance vers soi et vers les autres on peut limiter le poids de ces croyances (voire même éliminer ces croyances même si le processus est beaucoup plus long et complexe). En limitant leur poids, on limite aussi « l’alimentation » du perfectionnisme qui suppose qu’un projet ne peut être commencé sans préparation et s’en s’être parfait. Cette supposition se base sur des attentes personnelles liées à nos croyances, mais aussi sur une autre supposition : celle de l’avis des autres. Nous prêtons beaucoup de pensés et d’avis aux autres, et parfois ces suppositions font force d’autorité sans pourtant qu’elles ne soient fondées. Ces suppositions deviennent votre réalité et tout ce que vous faites (et surtout ce que vous ne faites pas) est passé par ce filtre, autrement dit vos limites reposent non pas sur des critères raisonnés mais sur des suppositions liées à la peur. Le perfectionnisme est donc basé sur la peur, elle-même liée à des croyances et des suppositions qui deviennent votre réalité. Cultiver la bienveillance ouvrirait alors une brèche pour pouvoir alimenter vos envies et non vos peurs. Quand je parle de bienveillance je ne parle pas de laxisme et je ne limite pas ça à l’exercice de la gratitude ou de l’affirmation et visualisation. Pour moi la bienveillance doit être un mode de vie, comme par exemple toujours déterminer un pourquoi ou comme le fait de s’ouvrir à de nouvelles choses je pour le plaisir de la découverte. S’accorder du temps pour soi aussi, suivre des mantras personnels. Bref, la bienveillance est un mode de pensée complexe à adopter mais extrêmement gratifiant. La bienveillance est aussi une vision du monde, elle se partage et se communique, elle se transmet aussi, par la parole, par les gestes, par l’écoute attentive de l’autre. Il faut prendre conscience de ses propres forces et faiblesses pour renforcer et améliorer le tout pour aligner sa vie à ses projets. Le but de la bienveillance, c’est aussi d’accepter quand un projet ne nous va plus : je l’ai déjà dit et cela dépendra de beaucoup de facteur mais le mieux en bienveillance personnelle c’est de savoir précisément pourquoi vous passez du temps sur un projet et si vous n’avez plus ce pourquoi, savoir comment le projet peut être modifié pour générer un bon pourquoi ou s’il faut l’abandonner avant de tomber dans un gouffre de perte. La bienveillance pour moi est passé par le quasi-abandon de la Miracle Morning. Je dis « quasi » parce qu’en réalité j’essaye de le remettre en place mais je ne peux pas ignorer le fait que je ne peux sérieusement plus me lever aussi tôt parce que je me couche trop tard avec les cours, il me faut une autre méthode qui me permettent aussi de dormir suffisamment et pour le moment je me laisse juste faire comme je le sens, quelquefois je me lève tôt et quelquefois non et ce n’est pas un problème. De toute manière je ne peux pas faire un bon Miracle Morning si je me sens fatiguée et que je m’endors pendant ma méditation (ça m’arrive oui). L’idée ici c’est que je n’ai plus besoin de me lever aussitôt qu’avant pour lire, écrire, etc. parce que j’ai adapté mon organisation scolaire pour pourvoir le faire (même si à l’heure où j’écris cela, je fais un Miracle Morning). C’est une habitude que j’aimerai reprendre mais je me mets moins de pression à se sujet. Je pense vraiment que pour stopper la pression, il faut cultiver cette bienveillance. Personnellement, je travaille cela au travers de la gratitude et aussi de l’organisation. En effet, m’organiser m’aide à avoir une vue globale sur le papier de ce que j’ai à faire et donc me permet de faire dans un premier temps mes travaux et ensuite les corriger sans cumuler le retard.


II. L’amour du processus


Généralement, quand on met en place un projet ou une résolution, on voit surtout l’objectif mais on met de côté le processus. Pourtant, le processus est la partie la plus importante du projet : sans lui l’objectif est inatteignable. J’avais utilisé la métaphore de la randonnée en montagne, l’objectif est le sommet de la montagne, beaucoup de gens iront vers le sommet en le fixant, sans profiter du chemin, en s’épuisant en essayant de trouver des raccourcis. Ils arriveront au sommet certes, mais épuisé, sans aucun réel souvenir du projet. Personnellement, je vous conseille d’agir comme l’autre personnage : lui aussi vise le sommet, mais il prend des chemins qu’il a prit le temps d’observer avant de les suivre, quelquefois il fait demi-tour mais il ne le prend pas mal, il en profite pour observer le paysage, il fait des pauses régulières, il boit de l’eau, il prend son temps mais prend soin d’avoir atteint des points du trajet au bout d’un temps. Il gère son temps, ses pauses, son énergie tout en profitant du moment et en décomposant en étape le trajet. Il arrivera lui aussi au sommet, mais il arrive reposer, il peut en profiter pleinement, et lorsqu’il voit les autres montagnes derrière la première et il est prêt à atteindre leur sommet. Bref, ce que j’essaye de vous expliquer, c’est que lorsque vous mettez en place un projet, ne se concentrer que sur l’objectif peut être difficile mentalement parce que si vous visez l’objectif, chaque jour où vous ne l’atteignez pas, vous échouez. Alors que si vous en fait un processus à étape avec une gestion de temps et d’énergie, chaque jour où vous avec fait un pas dans ce processus, c’est une réussite. Tomber amoureux du processus permet de travailler le projet non plus comme une course épuisante et irréfléchie mais comme un marathon préparé et calculé.


C’est deux grands principes sont la base du lâcher-prise selon moi. Le lâcher-prise permet de ne plus lier certes activités à la pression et au stress. Sur ces trois mois, de décembre à mars, j’ai travaillé sur ça à travers une réorganisation et mon Bullet Journal avec des gratitudes. Au global, mon lâcher-prise à considérablement limiter mon stress, j’ai bien avancé mes travaux et j’ai beaucoup plus de plaisir à travailler et à faire mes activités.

J’espère que cet article vous aidera, sur ce je vous souhaite de belle découverte.

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