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Quelques mots (et astuces) sur la productivité !

Dernière mise à jour : 23 juil. 2019

Bonjour à tous !


Grosse parenthèse avant de commencer : Les astuces et même ce que je vais dire dans cet article fonctionne avec des gens, moi y compris, ça ne veut pas dire quelles fonctionnent sur tout le monde, c’est donc pour cela que quand vous lisez des articles de ce genre, qu’ils viennent de ce blog ou d’un autre, voire même que vous lisez du développement personnel, ne restez pas sur ces lectures, gardez une distance, testez ce que vous voulez mais dites vous que vous ne pouvez pas tout faire et que ces gens qui écrivent sur eux, partagent leurs astuces, en apprennent des nouvelles tous les jours, en abandonnent certaines aussi, bref, ne le prenez surtout pas comme une vérité générale applicable à tous.


Je reviens avec un article qui reprends ce que j’avais fait en fin de mon premier semestre autour de la productivité. Je pense que je dois revenir sur quelques trucs, sachant qu’entre temps j’ai testé pas mal de chose, j’ai lu des livres de développement personnelle en plus de The Miracle Morning qui m’ont donné des idées, et globalement j’ai des détails à ajouter sur ce que j’avais dit à ce moment-là (Eh oui, la chronique que j’avais « annoncé » n’est finalement pas là, ça ne m’intéressait plus et, pour dire vrai, j’avais complètement oublié).


Avant de commencer, j’aimerais définir les termes, parce que je crois que l’on confond généralement le fait d’être occupé et le fait d’être productif. Dans le cas de définition pure, le CNRTL définit « productif » par « quelqu’un ou quelque chose qui produit (crée et rapporte) » et « occuper » par « le fait de remplir ». Et pour moi la nuance est très importante, vous pouvez avoir une journée hyper chargée, à courir partout, avec plein d’activité, mais ne rien créer, ne rien produire. Après dans le terme productif on inclut parfois le principe du rendement, seulement quand on en parle généralement on reste sur l’aspect quantitatif, ici je vais vous parlez de productivité avec un rendement qualitatif, le calcul serait le même qu’en économie, mais appliqué à nos projets personnels, ça serait un calcul par rapport aux tâches effectuées, leur apport au projet, et le bénéfice général (mesuré par exemple par le ressenti en fin de tâche). Pour que cette productivité et ce rendement soient possibles il faut que le projet dans lequel cela s’inscrit est du sens. Donc aujourd’hui, je vais vous parler de l’importance du sens, comment prendre une bonne habitude (ici, ça sera centré sur le sommeil mais pas seulement), de l’importance de l’organisation et de la rigueur, et enfin je donnerai mes astuces de motivation et quelques mots sur comment déterminer si une journée est productive ou pas.


Un projet qui a du sens


Récemment j’ai posté un message sur les réseaux sociaux du blog pour informer de la fermeture de ma chaîne YouTube, un projet qui m’avait beaucoup motivé l’année de la création et pour lequel je n’étais pas en manque d’idée ni en manque de temps d’ailleurs. Mais pourtant, j’ai décidé de fermer cette chaîne, supprimant par la même son contenu. Cette décision que j’ai prise va me permettre d’illustrer l’importance du sens. Un projet, c’est du temps, de l’énergie, du travail, peut-être même de l’argent, qui s’envolent. Littéralement vous mettez et vous perdez beaucoup dans un projet. Or, perdre autant dans un projet qui n’a pas de sens, ça vous fait perdre pour rien, et ce que vous avez mit dans ce projet vous ne pourrez jamais le récupérer. Donc, il faut bien réfléchir au sens de nos projets. Ce n’est pas grave de se tromper, loin de là même. Mais réfléchir en amont d’un projet peut diminuer considérablement vos risques d’investir à perte dans un projet que vous abandonnerez d’ici deux semaines. Non, l’erreur serait plutôt de continuer dans un projet alors que vous savez qu’il ne vous rapportera rien, il vaut mieux laisser tomber et s’intéresser à un autre, peut-être en notant ce qui n’a pas fonctionné dans ce projet pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Le pourquoi est toujours la première chose à déterminer avant de commencer un projet, en formulant une intention claire. Pour reprendre de Ryder Carroll, créateur et auteur de La Méthode Bullet Journal, pour chaque projet vous vous posez 5 « pourquoi ? ». Exemple qui m’a servi en 2015 :

Pourquoi je veux créer un blog ? Pour partager mes lectures

Pourquoi ? Parce que j’ai l’impression d’être seule à aimer lire

Pourquoi ? Parce que j’aime partager des trucs

Pourquoi ? Parce que ça m’a fait découvrir des trucs donc je pourrais en faire découvrir moi aussi

Pourquoi ? Parce que j’aime la littérature.

Et maintenant cette méthodologie me sert pour tous mes projets, je détaille mes intentions dans un paragraphe plus ou moins long et après seulement je réfléchis au comment. L’ordre des questions pour donner son sens à un projet est donc : Quoi ? Pourquoi ? Comment ?


Prendre une bonne habitude


Dans son livre The Miracle Morning, Hal Elrod parle du fait de se lever tôt et d’avoir une routine du matin loin des réseaux sociaux, loin des gens, loin de la technologie, loin du bruit, etc. Très bien. Pour introduire la notion d’habitude il met en avant qu’une vraie habitude passe par plusieurs étapes : Les premiers jours auront l’air géniaux et simples car vous êtes déterminés, ensuite vous aurez quelques difficultés pour maintenir car vous entrez dans la phase où votre corps se dit qu’il se passe un truc bizarre, et enfin vous commencerez à prendre le pli, pour lui une habitude prend donc 31 jours à mettre réellement en place. Je pense que ce principe est possible mais seul il ne fonctionnera pas. Pendant 3 ans, à cause de pas de choix, j’ai eu à me lever à 5h40 tous les matins de la semaine, et bien croyez moi qu’une fois arrivée à la fac je n’y arrivais absolument plus. Alors oui, il y a un moyen de faire rentrer une habitude en 31 jours, en faisant le processus pendant une période de vacances, semaine et week-end. Ce que je fais actuellement, cependant qu’est-ce que me dit que le jour où je n’ai plus réveil, je me réveillerais automatiquement à 7h, ou même pendant l’hiver, sachant qu’il fera encore nuit ? Eh bien on en arrive au crucial : donner du sens à cette habitude, oui encore. Une habitude dépourvue de sens, vous la perdrez dès que vous en auriez l’occasion, dans mon cas si je ne donnais pas du sens au fait de me lever à 7h tous les jours pendant les vacances j’aurais abandonné au bout d’une semaine, pourtant ça fait bientôt un mois que je le fais, comme le sport 5 fois par semaine. J’ai même pu constater qu’on avait toujours plus d’excuse pour déroger à une bonne habitude que pour déroger à une mauvaise habitude, celles-ci étant souvent en lien avec la simplicité : grignoter entre les repas est plus simple que faire 1h de sport. Donc pour prendre une bonne habitude, il ne faut pas retarder sa mise en place (« dans quelques jours je fais ça »), y aller progressivement (personnellement j’ai fais l’inverse, j’ai tenté 6h et voyant que les rares jours où j’y arrivais je ne faisais rien avant 7h j’ai décidé de me lever directement à 7h), commencer pendant une période calme (vacances longues de préférence, si ce n’est pas possible, commencez dés le week-end, c’est juste parce que c’est le genre de période où l’on se permet de laisser tomber notre rythme). Et ne procrastinez pas ! Je m’explique, lorsque j’ai voulu faire du sport intensivement chez moi et en AS sportive en 2017 j’ai perdu un temps monstrueux à m’informer, à tel point que j’ai réussis à le faire uniquement de janvier à mars 2018. Le problème ici c’est que plus vous vous informez plus vous perdez de vue le pourquoi vous vouliez le faire, peut être même qu’une forme de dégoût vous prendra et vous ne vous lancerez jamais dans ce projet qui pourtant, vous tient à cœur (comme moi et le dessin par exemple). Ce problème est lié à notre nature perfectionniste, on nous apprend dès le plus jeune âge à faire bien plutôt qu’à essayer de faire de notre mieux.


Vous allez me détester 2


Bon, oui, je vais parler organisation, vous étiez prévenu (et puis, je pense que vous finissez par savoir que j’ai une passion pour ça). En fait je vais parler d’organisation pour parler « rigueur de vie », souvent ce mot à une connotation austère, comme si être rigoureux était réservé aux scientifiques et au gens avec une vie calculée au millimètre près. Je vais donc vous rassurer : hier j’avais prévu de continuer une lecture pour les cours, à la place j’ai joué du piano toute la journée et regardé Netflix, j’ai dû travailler le livre environs 30min, maximum 1h. Simplement parce que parfois, avoir une rigueur de vie, signifie aussi et surtout savoir calibrer sa vie. Avoir un 50% d’obligation et un 50% de temps pour soi. Alors oui, il y a des obligations, certains d’entre vous ont peut être des enfants, beaucoup de truc à gérer dont je n’ai même pas idée, etc., mais je pense que débloquer 5min pour vous n’est pas impossible et que justement c’est à ça que sert l’organisation, et sachez qu’à partir du moment où vos obligations vous pousse à penser que vous ne pouvez pas prendre du temps pour vous, c’est qu’il y a peut être un problème (soit d’organisation, soit vous vous en demandez trop, ou quelqu’un vous en demande trop). Et si ce n’est pas possible pour vous de débloquer du temps tous les jours, débloquez une soirée dans la semaine et votre week-end, c’est souvent ce qu’il y a de plus simple, je ne sais pas trop comment expliquer ça mais parfois dire « prendre son samedi pour soi » à l’air plus simple que « prendre 5min par jour pour soi » pourtant, le premier représente beaucoup plus d’organisation que le deuxième. Après c’est ça l’organisation, savoir adapter selon sa vie, ses journées, son travail, ses obligations. Et la rigueur de vie ne veux pas dire que vous n’êtes pas flexible, ma « rigueur de vie » c’est : je me lève à 7h, jusqu’à 8h je ne touche pas mon téléphone (généralement je lis), et de 8h à 18h je fais mes tâches (autant pour mes cours que pour le piano ou autre) et 18h je fais mon sport (parfois je le fais avant) et après en fonction soit je continue mon travail soit je lis encore…c’est du temps où je suis libre de faire ce que je veux. Après je me couche vers 22h/23h. Et encore une fois le but n’est pas de remplir votre journée mais de faire les choses qui ont du sens, donc si vous vous levez tôt le matin et qu’il y a un temps d’attente pendant lequel vous vous ennuyez sur les réseaux sociaux, ennuyez vous plutôt à savoir quelles tâches pourraient vous faire avancez dans un projet à venir et quand est-ce que vous pouvez accomplir cette tâche dans la journée. Après n’ayez pas des attentes trop grandes, j’ai remarqué que lorsque je fais mes to-do-list le matin j’ai tendance à être un peu trop optimiste et même parfois très irréaliste dans mes tâches (souvent je mets 3 tâches mais elles sont tellement complexes qu’à la fin de la journée il y en a qu’une que j’ai réellement avancée, dans ce cas le meilleur moyen est de décomposer les tâches en sous-tâches plus simples). Dans l’idée d’être productif, délimiter un bloc de la journée réservé à l’exécution des obligations et tâche et un bloc pour les loisirs et les habitudes saines c’est primordial, vous aurez une journée peut-être moins chargée, ou en tout cas plus détendue, où vous savez que le plus important est à faire en début de journée, comme ça pas de risque de l’oublier, et qu’une fois qu’il est l’heure vous pouvez vous détendre un peu, en plus l’organisation et la rigueur vous permettront de faire plus efficacement des trucs vraiment pas intéressant dès le début de la journée pour pouvoir rapidement passer à ce qui a réellement du sens pour vous. Ça vous permettra aussi de caser un horaire pour réfléchir sur vos projets et donc constamment vérifié l’état de leur sens.


Mes astuces motivations


Trackers


Pour ceux qui ne sont pas du tout dans le délire Bullet journal, voici un exemple courant de trackers (voir image). C’est un système simple de suivi de vos habitudes, certains sont fait pour les humeurs aussi mais là je vais me concentrer sur les habitudes. Vous pouvez avoir un système de grille avec les jours et les habitudes et juste cocher les cases par jours ou alors faire un graphique (ce que je fais pour mon sommeil et que je faisais avant pour ma progression en piano). Vous pouvez tout suivre, même la quantité d’eau que vous buvez. Ce que j’aime avec ce système c’est que parfois, lorsque que je m’ennuie, au lieu d’aller sur les réseaux sociaux je fais une de mes habitudes marquées dessus et comme ça j’ai cette satisfaction d’avoir fait une pause agréable et utile. En plus avoir un regard sur ça vous motivera sans doute plus. Après encore une fois : n’en mettez pas trop, et si vous voyez qu’il y en a que vous ne cochez quasiment jamais, posez vous la question de si elle a du sens ou pas, parfois c’est le cas mais c’est juste que la suivre avec ce système ne convient pas.


Pauses

Faites des pauses. Dès que vous sentez une baisse de motivation, une fatigue, que vous commencez à être tendu…personnellement je fais beaucoup assise et je passe le plus clair de mon temps à lire, et donc j’ai deux simples indices pour savoir si j’ai besoin d’une pause : je commence à ne plus savoir comment me placer sur ma chaise et je relis trois fois une ligne sans m’en rendre compte. Ça peut paraître idiot de faire autant de pause mais je suis d’avis qu’il vaut mieux faire plein de courte pause plutôt qu’une grosse pause d’une heure ou deux qui risque de vous empêcher de vous remettre au travail. Pour ces pauses je recommande des choses qui ne risque pas de vous prendre du temps inconsciemment : évitez de mettre un épisode de série ou une vidéo, évitez les réseaux sociaux, valorisez une marche de 5 à 10min, plus au besoin, une petite activité (une tâche ménagère ou une lecture), allez écouter une musique (vous pouvez même continuer de travailler en même temps si ça ne vous déconcentre pas).


Ne pas négliger sommeil et repas

On attaque un morceau assez important, sachez que négliger votre alimentation et votre sommeil en plus de favoriser des maladies graves cela peut, dans un premier temps, nuire à vos projets : vous serez moins efficaces, moins concentrez, votre mémoire sera moins fiable. En rejoignant la partie sur l’organisation et les bonnes habitudes, vous pouvez toujours déterminer par le teste quelle quantité d’heure de sommeil il vous faut réellement. Avant j’avais le sentiment d’être bloqué à 5h de sommeil, depuis que je fais du sport tous les jours et que je fais un peu plus attention à ce que je mange je dors entre 7h et 8h par nuit. De même je constate que je n’ai pas forcément faim dès le réveil, je commence à réellement avoir fin vers 9h/10h parfois même pas avant 12h. Et se forcer à manger à heure fixe n’est jamais très bon, personnellement dans mon cas ça avait même tendance à me faire grignoter à l’heure où je commence à vraiment avoir faim. Peu importe l’heure donc, il est question ici d’équilibre, manger est important, même si comme moi vous avez une activité très littéraire, la concentration et la compréhension nécessite un apport en nutriment, sachant que le cerveau consomme une bonne part de ce qu’on apporte à notre corps, vous ne devez pas négliger ça.


Lever/coucher à heure plus ou moins fixe


Là c’est juste une question de rythme, je trouve ça tellement complexe que je me dis, si on peut faire ça, on peut trouver du temps pour soi et donc appliquer la plupart des astuces et idées que j’ai partagées ici. Personnellement, c’est mon heure de coucher qui reste hasardeuse, même si ça reste toujours un écart correct. Je me dis aussi que c’est déjà un truc motivant en soi, de se lever le matin et d’avoir déjà accompli l’exploit de s’être couché à l’heure la veille et de s’être levée à l’heure aujourd’hui. Et comme je l’ai dit plusieurs fois il me semble, la meilleure journée commence par une petite victoire, pour ça que ma première heure est dédiée aux petites victoires : me lever à l’heure, faire mon lit, boire un truc, lire. Et je sais que si j’applique cette mini-routine ma journée, normalement, sera productive car j’aurais déjà coché des cases dans mon tracker d’habitude.


Ma journée est-elle productive ?


Mais du coup, comment savoir si ma journée a été productive ? c’est relativement simple en fait, une fois que vos tâches s’inscrivent dans des projets qui ont du sens et que vous avez un temps pour vous dans la journée, vous pouvez simplement vous poser le soir et constater par rétrospective de votre journée ce que vous avez fait et ce qui vous a donné le réellement sentiment de produire quelque chose et que ça vous à rapport un certain rendement : avancé dans un projet, une amélioration de votre travail dans votre entreprise, un pas de plus vers une vie plus efficace et moins épuisante. Bref tout ce que peut vous faire passer d’un soir où vous vous dites « c’était épuisant » à « j’ai fait du bon boulot ! ». Félicitez-vous de vos avancée et exploit, vous verrez que c’est hyper motivant, et au moindre doute sur un projet posez-le, demandez-vous s’il a du sens, pourquoi vous le faites, etc., souvent le doute n’est que passager mais s’il n’est pas traité tout de suite il peut s’accumuler avec d’autres doute et à la fin vous rendre incapable de rester concentré sur vos tâches et donc sur l’avancement de vos projets et même sur le bénéfice global de la journée.


J’espère que cet article vous aura plu, je sais que j’écris beaucoup, je parle beaucoup en fait. Sur ce je vous souhaite des journées productives !

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