Bonjour à tous,
Aujourd’hui je vous propose un article qui non seulement me tient à cœur mais qui en plus me semble important. C’est un sujet qui a sa place sur le blog et qu’il faut développer correctement donc c’est ce que je vais faire mais avant j’aimerai juste dire ce que je pense vraiment de cette remarque. Pour moi dire à quelqu’un que son projet est « trop ambitieux » ça veut seulement dire qu’à nos yeux la personne n’est pas assez forte, intelligente ou manque de volonté pour réussir son projet. Autrement dit, je trouve cette remarque aberrante. On ne peut tout simplement pas dire ça à quelqu’un, ça sera comme dire « n’essayes pas, abandonne tout de suite, c’est un projet bien trop excellent pour quelqu’un comme toi ». Tous les projets, selon les profils, les cultures, les gens, etc., sont ambitieux. Mais dire à quelqu’un que sont projet est trop ambitieux ce n’est uniquement qu’un jugement de valeur. Maintenant que vous avez une idée de mon avis sur le sujet, je vais revenir un peu sur pourquoi je fais cet article et après je vous donnerai mes recommandations.
Contextualisons un peu !
Avant de commencer, nous allons juste, ensemble, étudier les définitions. Je me base sur celles du CNRTL. Selon ce site, un projet « ambitieux » c’est un projet animé d’idéal, donc soit ça veut dire que le projet ressemble plus à un rêve qu’une réalité atteignable, soit que ce projet possède toutes les qualités qu’on peut lui souhaiter. Dire d’un projet qu’il est ambitieux c’est déjà hyperbolique, c’est une exagération. Alors ajouter « trop » qui lui, toujours selon le CNRTL, marquer un degré excessif, littéralement on pourrait traduire « ton projet est trop ambitieux » par « ton projet est au-delà de l’idéal, du rêve, de la perfection inatteignable ». Mais là encore, ça n’illustre pas vraiment ce que je disais. Cette exagération, cette surcouche d’hyperbole, pour moi, n’est qu’un énorme jugement de valeur, qui revient à dire que la personne est incapable de réaliser ses rêves. Je pense sincèrement que si cette expression n’était pas dite à certains, beaucoup plus de projet aurait vu le jour. Le problème est que des gens disent ça. Donc aujourd’hui j’en parle parce que j’ai pu en entendre des équivalents autour de la double-licence de la part de professeur. La seule différence est que quand j’entendais ça, je me disais juste que c’était une opportunité, de réussir ce qui est présenté comme difficile et « dangereux » mais mon cas n’est pas celui de la majorité : je sais ce que je veux, ce que je ne veux pas pour le moment, et je sais ce que je vaux. Cette phrase sur moi est motivante, mais sur une personne qui est encore dans le doute, soit de son projet soit de ses capacités, ces le genre de remarque qui peut terrasser la personne avant même qu’elle ait pu démarrer son projet. Pour si vous vous reconnaissez dans cette catégorie, juste, lancez-vous, votre projet est ambitieux ? tant mieux ! prenez les critiques quand elles sont construites et bien intentionnées, mais surtout retenez que votre projet vous allez le définir une première fois puis avec les échecs, les critiques, les recherches, les tests, vous allez forcément le redéfinir petit à petit. Mais j’ai envie d’apporter un peu plus dans cet article donc je vais maintenant présenter toutes mes recommandations, à prendre ou à laisser vous faites ce que vous voulez.
Les recommandations !
Pour mener à bien un projet, peu importe lequel, il faut tout de même quelques bases, et vu le sujet aborder aujourd’hui je vais surtout me concentrer sur des recommandations pour démarrer le projet, améliorer son estime de soi, bien s’entourer et aussi un peu d’organisation ça ne fait pas de mal.
Dans un premier temps vous allez définir votre projet, et des gens vont surement donner leur avis si vous osez en parler. Le plus important sera alors l’estime que vous portez sur vous mais aussi sur votre projet, sur vos capacités, et pour ça j’ai quelques recommandations. D’abord, cultivez la bienveillance. Pour ça il faut être honnête avec soi-même, identifiez ce que vous faites de bien, vos qualités, et aussi vos défauts (ça peut être tout bête mais pas exemple vous réalisez que vous perdez une heure de votre temps sur les réseaux sociaux ou que vous vous couchez trop tard.). Soyez critique mais pas mauvais avec vous-même. Si vous êtes mauvais avec vous-même les remarques négatives vous atteindront encore plus parce que vous n’aurez pas la confiance en vous pour prendre des distances avec ce qui est dit. Savoir ses qualités et ses défauts permettra de voir ce qu’il faut renforcer, sur quoi il faut miser, et ce qu’il faudra changer. Sachant que la bienveillance va aussi être utile pour vous rappeler de l’importance du temps personnel et du temps de repos, parce que quand on est bienveillant avec soi généralement on ne se laisse pas se noyer dans le travail ou dans les obligations. Pour moi c’est important que le cadre de vie soit sain pour mener à bien un projet et pour se motiver à avoir un cadre de vie sain le plus simple est d’avoir une estime de soi correcte. Pour améliorer son estime de soi je pense que le plus efficace est d’observer tout ce qu’on fait, et surtout comment on le fait, vous avez forcément des forces, et si vous n’arrivez pas à les voir, demandez-les autour de vous, au plus de personne possible, des gens proches comme des connaissances, de plusieurs milieux différents (travail, amis, famille…). Soyez aussi conscient de vos difficultés, comme ça grâce à vos forces et votre organisation vous allez pouvoir arranger tout ça.
Mais pour ça je pense que la deuxième base c’est d’être bien entouré. De gens critiques mais bienveillants. Pour reprendre la fameuse remarque, « c’est bien trop ambitieux » ou « ton projet est trop ambitieux », les personnes qui vous dise ça, ne sont peut-être pas celles à qui il faut communiquer vos envies, vos buts, parce qu’elles pourraient très bien dire « tu es trop flemmard et pas assez intelligent pour réaliser ce que tu me décris » ça serait la même chose et, personnellement, je ne trouve pas ça encourageant. Alors que quelqu’un de bienveillant dira plutôt « ton projet est intéressant et je pense que si tu y mets toutes tes forces tu t’en sortiras, par contre tu vas devoir faire un gros travail sur toi pour adopter une certaine rigueur de vie ». La personne de confiance et bienveillante connais vos forces et à confiance en vous et vos capacités mais elle sait aussi que vous avez tendance à être en retard, à vous coucher trop tard, à passer trop de temps sur les réseaux sociaux… et elle vous le dira, non pas pour vous rabaisser, mais pour vous aider.
Bon, vous êtes habitués je pense, l’organisation. Je ne vais pas en redire énormément mais c’est un peu la base, avoir une liste de chose à faire à la fois pour votre vie (ex : faire les courses) mais aussi pour votre projet, cela permet simplement d’avoir un œil sur tout et de voir si votre vie prend le pas sur l’avancement du projet ou, plus grave, si l’avancement du projet prend le pas sur votre vie. Le projet ne doit jamais vous faire perdre de vue votre quotidien. Donc pour ça, fixez-vous de vrais horaires de travail, ou en tout cas des horaires réservés à votre projet et des horaires réservés à vous. Même si, comme pour moi, vos projets font parties de vos passions, c’est un travail. Il ne faut pas le perdre de vue, ces projets peuvent être source de stress, de difficulté, de fatigue, alors qu’une activité personnelle n’ayant pas besoin de résultat ne peut pas l’être. Je pense que c’est important de faire la différence, je suis réellement passionnée par mes études mais je sais très bien qu’une journée sans lecture personnelle ou sans temps pour moi est une journée vraiment difficile à supporter. Ça rejoint le point avant, si vous ne trouvez pas le temps de vous poser, vos amis bienveillants vous y inviteront en mangeant avec vous et en vous faisant faire une pause d’au moins une heure. Ces pauses sont, à mon sens, nécessaires pour que votre projet, source potentielle de fatigue et d’angoisse, ne devienne la raison de vos fatigues et angoisses. Personnellement je ne supporterai pas ça et je pense qu’on est d’accord pour dire que ce qui nous détends et nous plait ne devrait jamais devenir anxiogène. L’organisation ça permet de ne pas prendre de retard involontaire (oui, je suis une professionnelle du retard volontaire), de maintenir une forme d’équilibre de vie, et de ne pas faire traîner le projet non plus.
C’est mon dernier point, démarrer un projet nécessite qu’il soit défini, au moins une première fois, avec toutes vos idées, et surtout qu’il soit démarré si possible le jour même. Si c’est un voyage par exemple, le jour même, vous pouvez trouver la destination et les dates, vérifier que vos papiers sont à jours, vérifier que votre carte bancaire fonctionne dans le pays où vous allez (ça peut arriver que non) …faites le plus importants et le plus urgents dès le début. C’est d’expérience personnelle que je parle généralement sur ce blog, avant je disais toujours « à la rentrée je mettrais ça en place », « un jour je… » et finalement ce n’est jamais fait. Maintenant je ne peux plus attendre, je pense que je ne me serais jamais levée aussi souvent à 5h pour lire (bon j’avoue mon défi lecture part mal en ce moment je n’ai pas eu le temps de lire, dormir c’est bien aussi) si je n’avais pas démarré le processus pendant mes vacances. Donc commencez vraiment par de petites tâches le jour même. Et fixez des dates de bilans réguliers, tous les mois par exemple si c’est un projet assez long terme.
Je pense que c’est tout ce que je peux dire sur la base pour un projet, j’en ai beaucoup parler sur le blog et généralement ce sont souvent les mêmes recommandations qui reviennent mais présentées sous un angle différent. En tout cas j’espère que ça vous plait, et que ça vous donne des idées pour un projet que vous hésitiez à commencer à cause de ce genre de remarque.
Sur ce, je vous souhaite de réaliser de beaux projets ambitieux !
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