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Trouver son Ikigaï de Christie Vanbremeersch

Dernière mise à jour : 21 juil. 2019


Bonjour vous !

Je suis super contente de vous retrouver pour ENFIN une chronique littéraire sur ce blog. Pour les nouveaux, il faut revenir sur ce point important de l'histoire de ce blog : il est né de ma frustration de n'avoir personne à qui parler de mes livres préférés. Les articles faisaient difficilement 5 lignes mais j'étais très contente et j'essayais toujours de nouvelles manières de présenter l'histoire. Puis j'ai enchaîné les pannes de lectures, apparemment c'est normal quand il y a trop de choix, de ne plus réussir à choisir, d'avoir le sentiment de "ne rien vouloir". Mais là j'avais besoin d'une lecture qui pouvait me faire aller bien, me motiver, et me permettre une pause dans mon travail. Et le choix s'est porté sur Trouver son Ikigaï : Vivre de ce qui nous passionne de Christie Vanbremeersch. Vous avez sans doute compris qu'il s'agit d'un livre de développement personnel. Je vais revenir sur plusieurs points pour vous expliquer ce que ce livre m'a apporté pendant la journée où je l'ai lu (car oui, je l'ai lu en moins d'une journée).


Pourquoi je lis des livres de développement personnel ?


Je pense qu'il est normal lorsqu'on tient un blog de s'informer de ce qui nous passionne, mon premier article de développement personnel était lié à une difficulté que je rencontrais pour la première fois dans ma vie : la panne de lecture. Avant, je n'avais jamais vécu ça, alors j'ai farfouillé partout où je pouvais, j'ai testé des trucs, j'ai failli laisser tomber, et finalement j'ai pris ma liseuse, et j'ai lu un roman de 700 pages en quelques semaines. Alors j'ai compilé tout ce qui pouvait aider dans ces moments, et j'en ai fais un article que j'ai publié, ne sachant pas trop si ça allait intéresser. Finalement j'ai compris un truc : ça n'intéressera personne si personne ne peut le lire, alors maintenant je ne me pose plus la question (ou alors vraiment très rarement, et dans ce que je le fais lire à une amie de confiance, une charmante femme prénommée Coralie) et je poste l'article, ensuite je vois si il fonctionne ou pas. Tous mes articles de développement personnel partent d'une petite difficulté (que j'ai vécu ou que j'ai remarqué chez quelqu'un ou sur internet) à laquelle je peux poser des solutions simples que plusieurs personnes pourraient appliquer plus ou moins facilement. Et je les expose dans un article plus ou moins long. Cependant, parfois il s'avère que je veux plutôt transmettre une découverte qui pourrait toujours aider, mais surtout pour attiser la curiosité, et pour ça je dois un minimum m'informé de ce qui a déjà été dit ou fait. En vient alors les livres de développement personnel. Je me lève à 7h tous les matins depuis quelques temps et j'en suis très fière, il y a quelques mois j'avais lu le livre Miracle Morning qui n'a pas donné lieu à une chronique mais à un article. Ensuite j'ai voulu vous parler de l'Ikigaï mais je devais m'informer, donc je suis allée à la Fnac et j'ai pris un livre, celui que je vais vous présenter aujourd'hui. Mais pourquoi donc parler du livre au lieu de parler du Ikigaï ? Je vais en parler un peu, mais le livre détaille comment le trouver, avec en plus des interview de gens très inspirants, et donc je pense que j'ai plutôt envie de mettre en avant ce livre qui fait 100% échos à ce que j'aurais pu vous dire plutôt que de le paraphraser en le citant rapidement.


Quelques mots sur le Ikigaï...


Ce terme nous vient du Japon, plus précisément cela nous vient des habitants d'Okinawa. Ikigaï c'est une façon de dire "raison de se lever le matin" et est représenté par un schéma simple.

L'Ikigaï c'est ce métier de rêve qui vous est insufflé dans des moments de vide, dans des moments de joie, des moments de conscience, de méditation (peu importe, course, sport, cuisine...tout est méditation), et qui regroupe ce que vous aimez, ce pour quoi vous êtes doué(e) et enfin ce pourquoi vous pouvez être payé(e) (rarement beaucoup mais toujours un peu). Pour le trouver, on peut décider de ne pas le chercher, de le laisser nous tomber dessus (souvent ça fonctionne mieux) ou alors d'utiliser plusieurs conseils pour se simplifier la vie, valoriser les moments où il nous apparaît. Sincèrement, je n'aurais probablement pas fait le pas d'aller en Histoire si j'avais pas été curieuse du développement personnel et du pouvoir de l'intuition, et maintenant je vais vers une double-licence Histoire-Philosophie. En fait, pour trouver ce truc totalement fait pour nous, il faut valoriser des moments que l'auteure défini de "synchronicité", c'est à dire des moments où le cerveau et le cœur se rejoignent.


Quelques mots sur le livre maintenant !


J'adore ce livre, dans sa forme, dans son fond, dans la plume de l'auteure, dans l'énergie qui en émane. Je le trouve inspirant, motivant et frais. Il m'a beaucoup fais réfléchir tout au long de ma lecture, m'a fait me poser des questions que je ne me serais jamais posée. Il m'a donné une excuse pour aller acheter un nouveau carnet (une vraie drogue). Et il m'a donné une folle envie d'aller interroger tout le monde, sur leur métier, si ils s'y plaisent, pour quelles raisons, pourquoi ils ne changent pas si c'est pas le cas...etc etc. Mais bon, le fait est que je suis très attachée à l'idée d'avoir un boulot ou même juste des études qui me passionnent (ce qui, pour le cas des études, est très largement le cas). Simplement parce que si je pars de cette idée de base qui est que mon travail ou mes études ne me plaisent pas, je sais que je vais mal faire mon travail. Mon travail, qu'il soit scolaire ou pas, je veux le voir grand et beau, je veux avoir envie de le défendre, je veux avoir envie de me lever à 7h le matin et me coucher à 23h le soir en me disant que j'ai accompli mon rêve. Parce que si je n'ai pas ce minimum de passion dans mon travail, je ne suis pas efficace, et c'est encore moins bien. Malheureusement, il y a des choses qu'on ne peut pas choisir, et on ne sait pas de quoi est fait demain, donc avoir un métier qui ne nous plait pas peut arriver à tout le monde. Non, ce que je trouve de bien dans ce livre c'est qu'à la fin on ne trouve pas un métier, on trouve ce qu'on aime, ce qu'on a jamais tenté, ce qu'on veut, ce qu'on ne veut pas, et ça peut au moins aidé dans un futur proche à nous épanouir ne serait-ce que dans nos loisirs. C'est déjà formidable de s'épanouir dans ses loisirs. Quand je passe des heures à lire des livres de développement personnel, de philosophie, d'histoire etc, je n'ai jamais le sentiment de perdre du temps, je n'ai jamais le sentiment de perdre de l'argent. En fait ces moments me donnent même la sensation de gagner. Il faut valoriser ce qui nous enrichie sur tous les plans. Et quand je dis 'enrichir" je ne parle pas de devenir millionnaire, l'appât du gain financier est généralement un obstacle à l'Ikigaï, en tout cas ce n'est pas ce qui arrive en 1er, loin de là. Non, je parle ici d'un enrichissement mental et psychologique, tout paraît plus beau, plus simple, plus motivant quand on se plait dans des domaines importants de nos vies. Ce livre n'est pas un guide, c'est seulement la porte d'entrée, après c'est à vous de trouver le chemin. Vous pourrez vous découvrir une passion jusqu'à là inconnue pour la méditation, le surf, la course à pied, le judo, l'écriture, les jeux-vidéo, etc, et constater à quelle point vos passions sont ce qu'il y a de plus précieux chez vous, en plus d'être des indices sur ce que sont vos rêves c'est aussi une partie de ce qui vous définit. Et se définir en partie par ses passions et par le fait que tous les jours on s'accorde du temps pour les vivres, c'est plutôt apaisant comme sensation.


Je pourrais citer D.Dufour, interviewer pour le livre, qui dit très justement : "Si vous y passez 10 minutes par jour, sur un mois ça fait une demie-journée." et ça rejoint ce que j'ai dit dans un précédent article, dans lequel en plus je vous donne des techniques pour prendre 20 minutes par jour, et après vous pouvez les adapter pour avoir plus ou moins de temps. Mais globalement ce livre est une belle porte d'entrée qui, en plus, vous obligera à vous écouter (ce que, selon moi, beaucoup de gens oublient de faire).


Si vous ne pouvez pas acheter ce livre, tenter de l'emprunter, de le recommander à votre bibliothèque. Parce que je pense que beaucoup de gens devraient avoir accès à ce genre de conseils pour pouvoir se recentrer un peu sur eux-même et trouver leurs passions et à terme peut-être une vocation puis leur Ikigaï.


J'espère que cet article vous a plu et que cela vous a donné une idée de ce qu'est l'Ikigaï, sur ce je vous souhaite de belles découvertes


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