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Mes principes clés pour concrétiser des activités !


Bonjour à tous,

J’ai mis beaucoup de temps à trouver le thème du jour, dans ma volonté de « professionnaliser » le blog j’ai commencé par publier tous les dimanches mais ça ne me suffisait pas il fallait commencer à diversifier le contenu mais certains articles prévus nécessitent un travail de recherche que je ne peux faire que le matin avant 8h et le soir à partir de 22h. ça suppose déjà que je sois en forme et que je n’ai pas des choses plus urgentes à faire pendant ces moments. Enfin bref, c’était difficile mais je vais faire en sorte que cet article soit bon malgré l’hésitation.

Vous l’avez vu dans le titre, nous retournons aujourd’hui dans un thème un peu plus centré sur la réalisation de projet même si, comme toujours dans ce que l’on appelle le « développement personnel » (appellation que je commence à détester car ça retire pas mal de crédit à de bonnes ressources), tout n’est pas à prendre au pied de la lettre et surtout tout ne fonctionnera pas de la même manière en fonction d’une part de vous, d’autre part du projet mais même de l’environnement. Donc restez curieux mais critiques, faites des tests réguliers sur environs trois mois (assez pour avoir des résultats mais suffisamment tôt pour changer de stratégie) et surtout, ne perdez pas de vu votre pourquoi. De plus, ce sont mes principes préférés, évidemment ce ne sont pas les miens, je les ai trouvés au fil de lectures, de méditations guidées mais aussi des vidéos sur le sujet.

« Être le meilleur » c’est seulement agir : l’importance cruciale de la mise en pratique

Au fil de mes recherches et de mes réflexions, j’ai réalisé que l’envie d’être meilleur (voire le meilleur si vous êtes dans un milieu compétitif), le point crucial c’est d’agir. J’en ai déjà parlé plusieurs fois mais quand on planifie un projet nous avons tendance à ne pas approfondir la planification. Je suis moi-même « coupable » de ça lorsque que je prévois des tâches qui sont en fait des projets autour de mes études (j’ai tendance à écrire « commencer à… » pour des tâches scolaires qui nécessitent plus d’étape). Mais cette planification doit toujours être en lien avec une action : le but est de diviser un objectif ou un projet en tâches que vous êtes sûr de faire quoiqu’il arrive (donc des tâches simples et plutôt rapide).

Autre point, il se peut que votre projet soit moins un objectif que quelque chose à pratiquer régulièrement, mais souvent le rêve qui en découle est beaucoup trop impressionnant. Par exemple, je fais du piano mais j’aimerais aller plus loin et pouvoir me considérer comme pianiste, mais pour ça, avant toute chose, il faut jouer du piano. C’est pareil pour tout, si vous voulez être bilingue il faut commencer par parler la langue en question le plus souvent possible avant d’envisager de passer la certification la plus haute.

J’en reparlerai dans la dernière partie mais agir c’est une première étape car elle permet de faire de son mieux, mais c’est aussi l’étape la plus cruciale, au sens où tout n’est que pratique constante. Agir permet aussi de se rendre compte de l’efficacité d’un plan, en trois mois vous pouvez donc juger votre stratégie de manière plus empirique parce que vous l’avez exercée pendant environ 90 jours ce qui est un bon ordre d’idée. C’est aussi un moyen de suivre un progrès, mais aussi, et je pense que c’est le plus important, de se détacher du résultat. Sur certains points cela peut être un problème (quand c’est poussé à l’extrême) mais oublier le résultat et se concentrer sur le processus permet de mieux corriger ses erreurs et surtout de mieux supporter le projet sur le moyen terme, garder de vue son objectif et le pourquoi est essentiel mais si vous ne pensez qu’à ça vous ne le ferez pas de la bonne manière, voire pire vous allez vous décourager parce que vous n’arrivez pas à apprécier le processus. En soi, ce mini-principe là est un bon exemple pour illustrer la limite de ce que je partage sur ce blog en « lifestyle » c’est que l’amour du processus ne peut être vrai que si vous êtes dans le bon état d’esprit, dans le bon environnement et que vos projets vous plaisent. Mais pour ce qui est du fait d’agir avant tout, c’est valable pour n’importe quel loisir ou projet personnel que vous voulez voir évoluer.

Pour conclure sur ce premier point je dirais juste que l’action permet de rendre concret un plan, de le faire évoluer ou de le modifier, et surtout de s’améliorer dans un domaine. C’est aussi un bon moyen de se rendre compte de la valeur réelle d’un objectif, en effet un objectif sur papier n’a pas la même valeur qu’un objectif concrétisé.


L’échec vaut mieux que rien : celui qui échoue c’est celui qui essaye

Dans la continuité du premier grand point, le second sera sur ce qu’implique l’échec. Dans son livre Votre temps est infini Fabien Olicard présente une sorte d’affirmation qui est fondamentale lorsque vous voulez entreprendre des choses, mettre en place des projets importants : « 1 vaut mieux que 0 ». L’idée est simple, pour faire du sport régulièrement, 10min vaut mieux que 0, lorsque vous apprenez une langue, apprendre 5 nouveaux mots vaut mieux que 0. Si vous en faites un peu, vous en ferez plus souvent, parce que le cerveau est économe lorsqu’il s’agit de dépenser de la volonté et de l’énergie. C’est la règle des 5 secondes : si vous voulez faire une activité et en faire une habitude quotidienne, faites en sorte que sa mise en place soit de 5 secondes maximum (ex : si vous voulez faire du sport tous les jours, préparez vos affaires la veille), au contraire, si vous souhaitez vous débarrasser d’une mauvaise habitude, faites en sorte que celle-ci vous prenne plus de 5 secondes à se mettre en place (ex : si vous voulez arrêter de scroller sur Facebook alors que vous travaillez, mettez votre téléphone plus loin ou retirez-y les applications).

Mon principe se base sur ces deux choses, plus la tâche composant l’objectif ne représente que très peu d’effort et de temps de préparation dans votre journée, plus vous la ferez. Mais l’échec a aussi une place majeure dans ce processus, parce que lorsque vous échouez cela ne veut pas dire que vous êtes nul, cela veut dire que vous avez essayez. Comme je l’ai dit dans la partie précédente, pour espérer devenir meilleur ou le meilleur il faut certes avoir un plan mais il faut aussi et surtout agir, et échouer. Souvent. Parce que l’échec, en plus de traduire le fait que vous avez essayez, vous indique aussi la direction que vous devez prendre. Donc ça permettra, après 90 jours de mise en pratique de votre stratégie, de savoir ce qui a fonctionné et ce qui doit être modifié. En fait, tant que l’échec en question ne nuit pas fondamentalement à votre projet alors vous pouvez même garder ce défaut jusqu’à ce que le projet soit presque fini. Pour un roman par exemple, la méthode du NaNoWriMo est de produire en trente jours un premier jet de 50 000 mots sans relecture : vous vous répétez ? vous faites des fautes ? Pas grave. Une fois les 50 000 mots écrit vous avez encore un mois pour corriger ce premier jet.

La perfection sera toujours votre pire ennemie dans ce genre de démarche parce que souvent les gens visant la perfection mettent trop de temps avant de rendre des résultats ou de seulement faire un bilan, ce qui au fond est normal puisqu’on est souvent plongé dans notre projet et donc il est difficile de prendre le recul nécessaire. C’est en réalité une clé importante, il faut tomber amoureux du processus, pas de l’objectif. Sinon rien n’avance et l’échec n’est plus permit, alors qu’il est une ressource capitale.


La visualisation et les 4 accords toltèques : deux outils nés de la spiritualité au service de votre cerveau !

On entre pour finir dans un domaine qui ne va pas convenir, ni plaire, à tout le monde. Mais ce n’est pas grave, le but est de partager des ressources qui peuvent fonctionner, pas de plaire. Dans la branche généralement appelé « ésotérisme » il y a des notions, concepts et principes qui, appliqués de manières détachées et plus concrètes, ont de réels effets sur le long terme, j’ai déjà parlé de la méditation mais là je vais parler de ce qu’on appelle la visualisation et les 4 accords toltèques. Je suis en train de finir de lire le livre de Don Miguel Ruiz sur le sujet des 4 accords toltèques mais en revanche je n’ai pas lu le livre The Secret ni vu le documentaire donc je ne parlerai pas de la Loi de l’attraction dont est issue l’exercice de visualisation parce que j’ai peur de dire des bêtises du fait que je ne connais pas l’œuvre ni la spiritualité qui l’entoure. Je préfère donc rester sur une approche plus terre à terre de ces deux principes. Simplement parce qu’ils ont des effets concrets donc autant en profiter un peu.

Je vais commencer par parler de la visualisation. Le principe poussé à un certain niveau consiste à, avant un événement ou avant de faire une activité, de créer une image mentale dans votre tête en essayant de visualiser au maximum les étapes, de ressentir les émotions qu’elles pourront vous procurer. Le but est que votre cerveau va intégrer l’image et la relier à des sensations positives qui vont faire qu’inconsciemment vous aller mettre en pratique l’activité comme vous l’avez imaginé. A une échelle plus accessible mais plus implantée dans le temps, il y a le système de visionboard donc je parlerai une autre fois, mais le principe d’image en lui-même est intéressant. Quand vous voulez re prendre une activité, avoir des images de cette activité régulièrement devant les yeux est un bon moyen de faire l’activité. Le cerveau est très visuel, les plus grands profiteurs de ce fait sont les publicitaires et les journaux web : plus l’image est bien pensée plus elle vous attirera. Donc utilisé à bon escient cela peut faire ce que vous vivrez comme un miracle. Par exemple quand j’ai voulu améliorer mon niveau de piano j’ai mis un piano en fond d’écran sur mon téléphone et mon ordinateur mais j’ai aussi mis des images sur mon bujo et pour amplifier le tout j’en écoutais aussi énormément et, évidemment, j’en pratiquais plus que d’habitude. Les images envoient des signaux forts à votre cerveau, peut-être des signaux encore plus significatifs que les sons. Si vous contrôlez au maximum les images qui vous entourent, vous allez aussi influencez votre cerveau qui va finir par intégrer le message et vous aurez plus de facilité à lier l’image à une action qui vous procurer des sensations plaisantes, qui feront que chaque fois que vous croiserez l’image vous aurez une idée très nettes de sa signification, et des sensations que vous procure l’activité liée, ce qui vous poussera à le faire. J’en parle longuement parce que c’est quelque chose que j’utilise beaucoup et ça fonctionne très bien. Aussi si vous voulez ramener dans votre vie une émotion ou autre, vous pouvez faire pareil, par exemple j’ai collé sur une page de mon bujo des images de fleurs parce que leurs couleurs font appels à des sensations fortes qui m’apaisent énormément et en ce moment je sais que j’en ai bien besoin.

Le résumé du livre de Don Miguel est bien fait sur Livraddict donc je l’ai copié et je vous le donne tel quel :

Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limitantes qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif - le « rêve de la planète », basé sur la peur - afin de retrouver la dimension d'amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques que Castenada fut le premier à faire découvrir au grand public. Don Miguel révèle ici 4 clés simples pour transformer sa vie et ses relations, tirées de la sagesse toltèque. Leur application au quotidien permet de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d'amour.

Les 4 accords sont donc : quoiqu’il arrive, ma parole est impeccable, je ne prends rien personnellement, je ne fais aucune supposition et je fais toujours de mon mieux. En respectant ces accords, que l’on peut utiliser comme des affirmations, on change notre vision du monde en ne vivant plus dans la peur et dans la honte mais dans l’amour inconditionnel. L’idée est en fait d’essayer de revenir à une manière de vie proche de celle de l’enfant mais en restant conscient de la réalité de la vie d’adulte. Ce sont cependant des accords difficiles à mettre en place et c’est pourquoi la lecture du livre en lui-même est intéressante parce qu’il décrit une vision de la réalité assez particulière qui permet d’ancrer les accords à un contexte qui peut être flou sans cela. Mais j’en parlerai plus en détail en post Instagram quand j’aurais fini de le lire. Ça me permet au moins de parler un peu des affirmations et des mantras qui fonctionnent parfaitement en lien avec la visualisation : si vos images sont liés à une activité, des sensations mais aussi avec une phrase courte ou un mot que vous pouvez vous répéter, alors vous avez beaucoup plus de clés en main parce que le cerveau fonctionne mieux quand toutes ses zones sont actives ensembles : vous êtes plus efficace dans l’imprégnation d’une donnée lorsqu’elle fait appel à l’écoute, les sensations physiques (kinesthésique), et la vue. Lorsque vous êtes en cours et que vous commencez à dessiner c’est parce que votre cerveau à besoin d’image et de mouvement pour fixer l’information dite par le professeur.

Donc si vous avez une activité qui vous tente de mettre en place et de faire tous les jours : agissez selon votre plan, échouez et rectifiez, faites un bilan par trimestre, nourrissez votre cerveau d’image, de sensation et d’affirmation autour de cette activité. Vous verrez alors des résultats sur le moyen et long terme pour quelques activités et projets, mais encore une fois ça dépend aussi de pas mal de facteur donc il se peut que ça ne fonctionne pas à tous les coups.

Sur ce je vous souhaite de belles découvertes !

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